ALLOCUTION DE SEM LE VICE-PRÉSIDENT DANIEL KABLAN DUNCAN AU CHOISEUL AFRICA SUMMIT

ALLOCUTION DE SEM LE VICE-PRÉSIDENT DANIEL KABLAN DUNCAN AU CHOISEUL AFRICA SUMMIT

ALLOCUTION DE SEM LE VICE-PRÉSIDENT DANIEL KABLAN DUNCAN AU CHOISEUL AFRICA SUMMIT

• Monsieur le Ministre de l’Economie et des Finances ;

• Monsieur le Ministre de la Promotion de la Jeunesse, de l’Emploi des Jeunes et du Service Civique ;

• Monsieur le Secrétaire d’Etat auprès du Premier Ministre chargé du Budget et du portefeuille de l’Etat ;

• Monsieur le Président de l’institut Choiseul ;

• Monsieur le Président de la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI) ;

• Mesdames et Messieurs les lauréats du Classement Choiseul 100, édition 2017 ;

• Mesdames et Messieurs les Présidents de Conseil d’Administration, Directeurs Généraux et Chefs d’entreprises ;

• Mesdames et Messieurs les Jeunes Leaders Africains de demain ;

• Distingués invités ;

• Chers amis des médias ;

• Mesdames et Messieurs,

C’est avec grand honneur et plaisir que je réponds à votre aimable invitation à prendre la parole ce jour, dans le cadre de cette édition unique du Choiseul Africa Summit. Cette édition se tient en effet pour la première fois en Afrique subsaharienne, et c’est Abidjan, la capitale économique de la Côte d’Ivoire, qui a été retenue. Je voudrais, au nom du Président de la République de Côte d’Ivoire, S.E.M Alassane OUATTARA, vous souhaiter à toutes et à tous, le traditionnel AKWABA, c’est-à-dire la cordiale bienvenue en terre ivoirienne.

Je suis d’autant plus honoré que cette rencontre internationale d’un caractère particulier, me donne l’occasion d’échanger avec l’élite africaine d’aujourd’hui et de demain. Je tire une fierté toute particulière du fait qu’un bon contingent de jeunes ivoiriens, 6 au total, figure au cru du classement Choiseul 100 de l’année 2017.

Je voudrais remercier tout particulièrement le Président de l’Institut Choiseul, Monsieur Pascal LOROT, pour avoir choisi la Côte d’Ivoire pour abriter cet important Sommet. Mes remerciements vont aussi au Directoire de l’Institut, à toute l’équipe locale d’organisation, et à tous les organisateurs qui, par la qualité de cette cérémonie, nous permettent de vivre des moments historiques. A vous toutes et tous, je voudrais vous adresser mes vives félicitations pour la belle organisation de ce grand évènement.

• Mesdames et Messieurs ;
• Distingués participants,

Chers Choiseuliens, ainsi que vous vous désignez vous-mêmes, vous avez voulu que notre causerie de ce vendredi matin soit menée autour du thème : « les effets vertueux de la bonne gouvernance sur la croissance des pays africains ». Vaste programme, n’est-ce pas ?

Mais le choix de ce thème ne m’étonne guère, venant de jeunes femmes et jeunes hommes destinés à jouer un rôle important dans la gouvernance, aussi bien dans les sphères publiques que privées de l’Afrique d’aujourd’hui et de demain.

Je voudrais juste partager avec vous quelques idées fortes, tirées de l’expérience d’un ainé qui s’est retrouvé comme on le dit aux affaires depuis « quelques années ». Mais j’ose espérer, plutôt je suis certain, que vous-mêmes contribuerez au débat par vos analyses propres, tirées de vos expériences personnelles, de vos convictions aussi, et de vos projections dans l’avenir, pour que nous repartions tous d’ici enrichis d’une manière ou d’une autre.

But perhaps before I proceed further, I would like to apologize with our friends who do not have the priviledge of sharing the french language with us. I am sure that the interpretation services provided would render full justice to the substance of our exchange. So, let me now resume again in french.

• Chers lauréats,
• Chers jeunes amis (si je peux me permettre),

Vous avez été reconnus comme étant des leaders dans vos domaines respectifs et pour un bon nombre d’entre vous, vous êtes aussi des entrepreneurs, des Startuppers, des personnes qui ont tout bravé pour se jeter à l’eau, à leur risque et péril.

Entreprendre, c’est justement prendre à bras le corps un projet de vie, pour le garder, le maintenir et le développer sur la durée. Ce que vous avez intégré dès le départ, ce sont la rigueur, la discipline, la méthode, l’organisation, le réalisme et la concentration sur des objectifs précis.

Ce sont là des qualités qui distinguent clairement le capitaine d’entreprise que vous êtes ou ambitionnez d’être.

• Chers lauréats,

Le chemin à suivre, c’est celui que vous indique votre parrain pour la circonstance, l’Institut Choiseul, qui a eu le flair à travers cette brillante initiative, de vous présenter largement à l’Afrique et au monde, contribuant ainsi à vous mettre le pied solidement à l’étrier. Notre vœu le plus cher, c’est que chacun d’entre vous, dans ce qu’il est ou qu’il choisira de devenir, excelle et réussisse. Notre vœu pour chacune et pour chacun d’entre vous, c’est que vous fassiez, dans vos domaines respectifs, aussi bien que les Drogba, Weah, Samuel Eto’o et autres, qui sur un tout autre terrain, celui du football, ont connu des sommets à faire pâlir les plus grands.

Yes, Africa is rising and you should be proud to be part and a successful actor of that HISTORY. For you, this young generation, « the sky is the limit ! ». I do think that should be your MOTTO for ever !

• Mesdames et Messieurs,

Pour ce qui concerne la Côte d’Ivoire, la question de l’émergence de jeunes entrepreneurs, des champions nationaux, figure au cœur des priorités stratégiques de l’Etat. En effet, pour améliorer sa compétitivité, aucune économie ne peut se passer d’un tissu économique fort, pourvu d’entrepreneurs nationaux qualifiés et très professionnels.

C’est une œuvre immense que vous engagez, mais je voudrais vous exhorter à aller plus loin encore. Pour l’accomplissement de cette œuvre, vous pouvez compter sur l’appui du Gouvernement, qui sous la haute autorité du Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, ne ménage aucun effort pour offrir aux opérateurs économiques nationaux et internationaux, un environnement des affaires incitatif, équitable, sain et transparent pour fructifier leurs investissements.

C’est à partir de cette classe entrepreneuriale que se forme et se formera la classe moyenne d’aujourd’hui et de demain. C’est elle qui est et sera principalement le fer de lance et au cœur de notre action pour la transformation de nos matières premières, pour la création d’emplois décents et pour l’accroissement du niveau général de revenus dans notre société.

Le Gouvernement, convaincu du rôle moteur des entreprises, notamment innovantes, dans la croissance économique, s’efforce en effet de créer un cadre propice à l’éclosion et à l’épanouissement des entreprises et des entrepreneurs.
Pour créer ce cadre, le Gouvernement a initié et réalisé depuis 2011 d’importantes réformes structurelles et sectorielles, tendant à stabiliser et améliorer le cadre macroéconomique, la compétitivité et la gestion des principaux secteurs de l’économie. De notre point de vue, c’est surtout de cela qu’il s’agit quand doit être évoquée la question de la Bonne Gouvernance.

• Chers amis,

La problématique de la bonne gouvernance recouvre une réalité très vaste. Levons tout de suite quelques équivoques : généralement, quand est évoquée, la notion de Bonne Gouvernance en Afrique, les gens naturellement pensent tout de suite à la gouvernance de la sphère publique, et à la question de la corruption.

Or, vous le savez aussi bien que moi, la gouvernance de la sphère privée de nos économies est aujourd’hui tout aussi importante, sinon même plus, que ce qu’il est donné de voir dans la sphère publique. La raison en est très simple. Si comme en Côte d’Ivoire, le secteur privé est véritablement le moteur de la croissance, l’interaction, la complémentarité, voire l’osmose entre le privé et le public, selon son dynamisme et surtout sa qualité, sont incontestablement le véritable garant du succès et donc de l’impact qu’on peut en attendre sur l’économie réelle.

La création de richesse qui est en réalité la partie visible et concrète de la « croissance », mais surtout, la manière dont cette création de richesse et donc les fruits de cette croissance bénéficient au plus grand nombre de citoyens, sont les deux déterminants qui expliquent, à postériori, la qualité de la gouvernance dans un espace économique donné. Pour ce qui est de la Côte d’Ivoire, la Gouvernance sous l’égide du Président Alassane OUATTARA attache un très grand prix à ce que cette pratique soit démontrée au quotidien, et ce, dans tous les compartiments de l’économie réelle.

C’est pourquoi, je voudrais maintenant vous entretenir de ce que nous avons fait et continuons de faire en Côte d’Ivoire pour améliorer cette gouvernance. Cela concerne d’abord la sphère publique de l’Etat, mais ensuite et surtout, la collaboration fructueuse entre l’Etat et le secteur privé, afin d’assurer une croissance dynamique et de qualité pour une prospérité de plus en plus partagée et inclusive.

• Mesdames et Messieurs,

Depuis son accession à la magistrature suprême en mai 2011, S.E.M Alassane Ouattara, Président de la République, a opté pour le renforcement de la Bonne Gouvernance et de la Démocratie en Côte d’Ivoire, tirant les leçons de la précédente décennie de crises que le pays a traversées.

D’abord, le Gouvernement a dû s’engager dans une série de réformes institutionnelles et sectorielles d’envergure, certaines très difficiles, à la fois pour améliorer l’efficacité et la transparence dans le fonctionnement de l’administration, mais aussi pour améliorer l’environnement des affaires, afin de booster la croissance économique, attirer les investisseurs et permettre au secteur privé tant national qu’international de donner tout son potentiel.

En effet, très tôt, le constat a été fait qu’il ne peut y avoir un réel développement économique durable sans une gouvernance ouverte au profit des citoyens et des acteurs économiques.

Ainsi, sur la période 2012-2015, trois orientations majeures avaient été données à l’action publique, à savoir :

1. assurer la paix et la sécurité ;

2. réaliser la réconciliation nationale et la cohésion sociale ;

3. assurer la relance économique et la reconstruction nationale.

Concernant la paix et la sécurité, la Côte d’Ivoire se caractérise actuellement par la paix, la sécurité intérieure et la stabilité retrouvées. En effet, le pays est parvenu à réduire très significativement l’impact d’une décennie de crises et à assurer convenablement la paix et la sécurité des personnes et des biens.

Concernant la réconciliation nationale et la cohésion sociale, elles demeurent des priorités pour lesquelles des avancées notables ont été réalisées, notamment la restitution des biens, et le retour au pays de plus de 92% des exilés de la crise post-électorale.

En matière de relance économique et de reconstruction nationale, les nombreuses réformes structurelles et sectorielles mises en œuvre ont permis d’assurer la stabilité du cadre macroéconomique au cours de la période 2011-2016. En effet, le taux de croissance annuel moyen durant cette période, s’est établi à 9 %.

Depuis l’année 2016, l’engagement principal du Gouvernement ivoirien, c’est d’œuvrer à lever les défis actuels, sur le chemin de l’émergence. Ces défis sont de cinq ordres :

1. le renforcement des institutions pour la Paix et la Bonne Gouvernance ;

2. la transformation structurelle de l’Economie ivoirienne ;

3. l’amélioration des conditions de vie des populations;

4. la promotion de la Jeunesse et de la Femme ;

5. et l’émergence d’un ivoirien nouveau.

Les réformes engagées dans tous ces domaines, ont été soutenues par deux Plans Nationaux de Développement (PND) 2012-2015 d’un montant de 11.076 milliards de FCFA (soit 22 Mds USD), et 2016-2020 d’un montant de 30.000 milliards de FCFA (soit 60Mds USD), qui ont notamment favorisé les investissements publics et privés. Le taux d’investissement global a doublé sur la période 2011-2015, passant de 9 % du PIB en 2011 à 20% en 2015 et à 20,8% en 2017.

Ces investissements ont permis une nette amélioration de l’accès des populations non seulement à de nouvelles infrastructures économiques essentielles mais aussi, aux services sociaux de base dans des secteurs tels que la santé, l’éducation, le logement, l’eau potable et l’électricité.

Ces grandes réformes ont rapidement porté leurs fruits, comme en témoignent les nombreuses reconnaissances obtenues par le pays au plan international. On peut notamment citer :

• l’obtention en décembre 2014 du prix du Forum « Mines and Money » du « Meilleur Pays en matière de réformes dans le secteur minier » devant la Finlande, le Pérou et la Serbie ;

• le maintien du statut de pays conforme à l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE) obtenu en mai 2013 ;

• le classement au rang de 8ème économie la plus compétitive en Afrique selon le rapport 2016 du World Economic Forum publié avec la Banque Mondiale, la BAD et le PNUD ;

• le classement de la Côte d’Ivoire sur deux années consécutives 2014 et 2015 parmi les 10 pays meilleurs réformateurs au monde, dans le cadre du DOING BUSINESS du Groupe de la Banque Mondiale ;

• l’obtention du Threshold en décembre 2014 dans le cadre du Millenium Challenge Corporation (MCC) des Etats-Unis, suivi de l’éligibilité au Compact depuis le 16 décembre 2015, après avoir satisfait 14 des 20 critères d’éligibilité ;

• le maintien de la note souveraine de la Côte d’Ivoire par l’Agence MOODY’S à Ba3 et par l’agence FITCH Ratings à B+ ;

• les levées sur les marchés internationaux de 750 millions de dollars US en 2014 et d’un milliard de dollars US en février 2015 et 1,7 milliards d’Euros en mars 2018 ;

• l’adhésion définitive de la Côte d’Ivoire en qualité de membre de l’initiative Open Government Partnership (OGP) de la Grande-Bretagne lors du Sommet de Mexico, le 28 octobre 2015.

Pour vous donner une idée des difficultés rencontrées et du soin que le Gouvernement met à réaliser ces réformes, je voudrais, à titre illustratif vous présenter le parcours qui nous a mené à devenir un membre de l’OGP.

Dès sa déclaration d’intention à devenir membre de cette initiative à Londres, en novembre 2013, le gouvernement s’est attelé à la mise en œuvre des conditions d’éligibilité.

Pour être éligible, tout pays doit obtenir un minimum de 12 points sur les 16. Au moment de son engagement, la Côte d’Ivoire avait un score de 2 points. Le Gouvernement ivoirien a donc engagé une série de mesures en vue de porter ce score au minimum de 12 points requis. Il s’est agi notamment de :

• la mise en œuvre de l’Ordonnance n° 2013-660 du 20 septembre 2013 relative à la prévention et la lutte contre la corruption et infractions assimilées prescrivant la déclaration du patrimoine des Elus et Hauts Fonctionnaires ;

• ensuite, pour le critère sur l’accès à l’information, de prendre dès décembre 2013, la loi n° 2013-867 du 23 décembre 2013 relative l’accès à l’information d’intérêt public ;

• enfin, pour le Critère sur la transparence budgétaire, de publier dans les délais règlementaires, les documents relatifs au budget en cours, après adoption par le parlement.

Toutes ces réformes se sont matérialisées en matière de gouvernance entre autres par:

• la mise en place de la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance pour mener la lutte contre la corruption ;

• l’adoption de la loi sur le Code de transparence des Finances Publiques, avec un rôle accru de la dématérialisation des formalités administratives ;

• la création du Tribunal du Commerce et de la Cour d’Appel du Commerce.

Au total, toutes ces actions ont permis à la Côte d’Ivoire d’obtenir un score de 12 points sur 16, et a pu être ainsi déclarée éligible à l’OGP dès le 28 juillet 2015.

• Mesdames et Messieurs,

Toutes ces réformes, engagées dans un souci d’améliorer la gouvernance publique et privée, ont permis à la Côte d’Ivoire d’obtenir des résultats macro-économiques exceptionnels, comme l’ont attesté tous nos partenaires au développement et de nombreux rapports indépendants. Ainsi, la Côte d’Ivoire est aujourd’hui, l’une des cinq économies les plus dynamiques au monde, avec un taux de croissance moyen annuel de 9 % sur la période 2012-2016 et de 7,8 % en 2017, comme déjà indiqué.

En outre, ces résultats ont été obtenus dans un contexte budgétaire sous contrôle marqué, entre autres, par :

• un déficit budgétaire contenu à moins de 3 % au cours de la période 2012-2016, mais qui s’établit à 4,2% du PIB en 2017, compte tenu des chocs internes et externes de 2017, mais avec une convergence vers la norme communautaire de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) de 3% du PIB en 2019 ;

• un taux d’inflation maîtrisé à moins de 3 % ;

• un endettement soutenable, avec un stock de dette représentant 43,2 % du PIB, contre une norme communautaire de 70 %.
Il est également noté l’émergence d’une classe moyenne de plus en plus nombreuse.

En dehors de cet aspect économique, l’objectif visé par le Gouvernement était aussi l’amélioration continue du climat social et la forte réduction des fractures de toutes sortes (politique, économique, sociale,), ce dont un pays sortant de crise comme la Côte d’Ivoire avait besoin pour rétablir la cohésion sociale.

Aujourd’hui, le tissu social évolue de plus en plus vers une cohésion et une cohérence de vues, matérialisée notamment par l’acceptation par la grande majorité des Ivoiriens des principes du jeu démocratique, l’organisation de plusieurs consultations électorales démocratiques depuis 2011, dont le point culminant a été l’élection présidentielle de 2015, qui fut notamment une élection ouverte, juste et apaisée.

En outre, l’adoption d’une nouvelle constitution en octobre 2016, a donné naissance à la troisième République. Elle consacre :

• des droits fondamentaux à divers groupes particuliers : femmes, jeunes, enfants, handicapés ;

• l’institution de la fonction de vice-Président de la République, dans la droite ligne du Président Félix Houphouët-Boigny, qui l’avait déjà envisagé en octobre 1980 ;

• la création du SENAT ;

• l’érection de la Cour des Comptes en une institution séparée de la Cour Suprême ;

• l’extension du champ des compétences du Conseil Economique et Social (CES) aux aspects environnementaux et culturels.

Enfin, la gouvernance traditionnelle se voit également reconnaitre à travers cette nouvelle constitution, un rôle légal dans la vie démocratique et sociale, par la mise en place de la Chambre des Rois et Chefs traditionnels, avec son siège à Yamoussoukro, la capitale politique.

• Mesdames et Messieurs,

Au sortir de la longue crise qu’a connue notre pays, le Président de la République, S.E.M Alassane OUATTARA a fixé son ambition de « transformer la Côte d’Ivoire en un pays émergent à l’horizon 2020 ».

Cette vision, portée par S.E.M le Président de la République, est partagée par la grande majorité de la communauté nationale. Le Président de la République reste convaincu que c’est en associant le citoyen à la recherche des solutions que l’Etat parviendra à répondre de façon efficiente et rapide à ses attentes.

C’est pourquoi, en réponse aux légitimes attentes de nos populations, la promotion de la Bonne Gouvernance et le renforcement de la transparence dans la conduite de l’action publique sont apparus comme des leviers indispensables pour renforcer la responsabilité de l’autorité publique et pour donner à son action, plus d’impact.

C’est à ce prix que nous tendrons vers la formation de nouvelles alliances, des « Compacts de Progrès » entre le gouvernement, le secteur privé, et la société civile d’aujourd’hui et de demain.

En conclusion, je voudrais au nom de S.E.M le Président de la République de Côte d’Ivoire, réitérer nos félicitations à l’ensemble des organisateurs de ce Sommet d’Abidjan, et souhaiter un fructueux et agréable séjour à nos amis venus de l’extérieur. Je voudrais enfin, vous inviter maintenant à des échanges, dont j’espère que chacune ou chacun saura tirer un enseignement pour enrichir son parcours dans ses domaines respectifs.

Je vous remercie de votre aimable attention.

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