Monsieur le Président Aimé Henri Konan Bédié, cher aîné, Président de la conférence des Présidents du Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix, Monsieur le Premier Ministre Jeannot Kouadio-Ahoussou, Monsieur le Ministre d’Etat, Secrétaire Général de la Présidence de la République, Amadou Gon-Coulibaly, Madame la Grande Chancelière de l’Ordre National, Monsieur le Médiateur de la République, Messieurs les Ministres d’Etat, Mesdames et Messieurs les Ministres, Monsieur le Gouverneur du District de Yamoussoukro, Monsieur le Préfet du Département de Yamoussoukro, Mesdames et Messieurs les membres du corps préfectoral,
Monsieur le Maire de Yamoussoukro, Mesdames et Messieurs les cadres et Elus du Grand Centre, Leurs Majestés, Rois, Reines, Honorables Chefs traditionnels et Chefs coutumiers, du Grand Centre et des sous-groupes alliés aux Baoulés Distingués Chefs religieux, Chers frères et chères soeurs, Distingués Chefs du Poro, du Tchologo et du Denguélé,
Honorables invités, Mesdames et Messieurs, Monsieur le Président Henri Konan Bédié, cher aîné, Je suis particulièrement heureux de prendre part à cette rencontre familiale avec Leurs Majestés les Rois, Reines, les Chefs traditionnels et Chefs coutumiers, du Grand Centre et leurs alliés historiques (les N’zimas Kotoko, les Agnis, les Abrons).
Et c’est grâce à vous que nous tenons cette rencontre familiale, pleine de nostalgie et de perspectives. Monsieur le Président Henri Konan Bédié, Je voudrais pour commencer, vous adresser mes sincères remerciements, cher grand-frère, pour votre présence à nos côtés ce matin. Cette cérémonie, c’est vous qui l’avez voulue et c’est un pèlerinage que nous effectuons, avec les familles (venues de Kong et d’Odienné), et, bien sûr, en compagnie de nos parents baoulés et leurs alliés, sur les terres où repose notre père à tous, le Président Félix Houphouët-Boigny, dont je salue la mémoire. Je voudrais, cher aîné, vous rendre un hommage sincère et tout particulier pour la constance de votre engagement au service de la Côte d’Ivoire, qui démontre vos grandes qualités d’homme d’Etat mais également votre amour profond pour la Côte d’ivoire et votre attachement aux valeurs de l’houphouétisme, dont vous êtes le garant moral.
Depuis 4 ans, j’ai visité 28 Régions sur les 31 que compte notre beau pays. Et à chaque étape, j’ai voulu vous rendre hommage et dire combien nous sommes chanceux de vous avoir avec nous. Je voudrais, devant nos parents, les vénérables gardiens de nos traditions, vous remercier, à nouveau, pour votre implication active pour mon élection à la magistrature suprême en 2010, grâce à votre appel pour le report des voix en faveur du candidat de notre alliance le RHDP, au deuxième tour de la présidentielle de 2010, mais aussi et surtout pour votre mémorable appel de Daoukro du 17 septembre 2015, qui a ouvert la voie à la dynamique d’une candidature unique au sein de notre alliance pour la présidentielle du 25 octobre 2015. Majestés, Honorables Chefs traditionnels, Je tiens également à vous adresser mes sincères remerciements pour votre soutien constant manifesté en ces mêmes lieux en novembre 2010, par votre engagement à me soutenir pour la conquête du pouvoir d’Etat.
Oui, vous avez démontré à l’occasion de l’élection de 2010 que vous êtes des hommes de paroles et d’honneur. Vous avez fait ce que vous avez dit et je voudrais, ici même et à nouveau, vous en remercier infiniment. Grâce à vos bénédictions et à vos prières ainsi que le soutien actif de mon aîné, le président BÉDIÉ, je me tiens donc devant vous, heureux d’avoir accompli, en partie, la mission que vous m’avez confiée. Oui, la Côte d’Ivoire de Félix Houphouët-Boigny est aux mains de ses enfants et héritiers politiques pour faire, à nouveau, de ce pays, une terre de solidarité et de fraternité, un havre paix, un pôle de développement économique et social.
Oui, la Côte d’Ivoire est en paix grâce à la contribution positive des Chefs traditionnels que vous êtes et dont le rôle de médiateurs sociaux nous a permis de ressouder le tissu social, de réinstaurer la confiance entre les ivoiriens en les amenant, à nouveau, à vivre ensemble. La Chambre Nationale des Rois et Chefs traditionnels que nous venons de mettre en place, ici même, à Yamoussoukro, il y a quelques jours, renforcera votre autorité. Oui, la Côte d’Ivoire est un pays au travail, avec une croissance économique forte et soutenue ; elle est aussi devenue une destination de référence pour tous les investisseurs. Le social est à nouveau une réalité dans notre pays, à travers les investissements importants réalisés dans les secteurs sociaux de base et l’accroissement d’année en année des investissements destinés aux plus défavorisés, aux plus pauvres. Dans ce vaste chantier, le Grand Centre n’a pas été oublié.
Des investissements importants ont été réalisés ou sont en cours en ce moment dans divers domaines. Etant moi-même natif de Dimbokro, où je me rendrai demain et jeune frère du premier fils du Président Félix Houphouët-Boigny, c’est-à-dire le Président Henri Konan Bédié, cette grande et belle région du Grand Centre me tient particulièrement à coeur. Les investissements dans le grand Centre, comme dans toutes les régions de notre pays vont s’amplifier au cours des prochaines années. Je vous demande de me faire confiance.
Chers parents, Les résultats auxquels nous sommes parvenus au cours de notre premier mandat, nous les devons avant tout à la concorde et à paix retrouvées. C’est pourquoi, je voudrais féliciter et remercier à nouveau les élus et cadres du grand Centre, les vénérables chefs traditionnels pour les immenses efforts consentis à cet effet. Nous devons préserver la paix afin de poursuivre notre marche vers l’émergence de notre pays. Monsieur le président Henri Konan Bédié, Cher aîné, Vénérables chefs traditionnels, Mesdames et Messieurs, Le Président Félix Houphouët-Boigny s’est toujours appuyé sur la chefferie, les pactes de confiance et les alliances fortes avec les communautés pour maintenir la paix et bâtir la Nation Ivoirienne.
C’est dans cet esprit que je veux continuer de construire, avec le soutien de mon aîné, notre beau pays, dans la paix et la concorde. Je suis donc venu avec vous, sur les terres du Président Félix Houphouët-Boigny, pour nous
ressourcer afin que son esprit préside toujours notre action commune au service de la paix dans notre pays. Je compte sur l’ensemble des ivoiriens et des amis de la Côte d’Ivoire pour faire en sorte que les prochaines élections se déroulent dans un climat de paix. Je compte sur vous, chers parents du Grand centre pour véhiculer le message d’union et de concorde entre toutes les filles et tous les fils de notre pays.
Chers parents, Comme vous le savez, l’élection présidentielle aura lieu, dans deux semaines environs, le 25 octobre prochain. Respectueux des traditions, je me devais donc, dans l’esprit de notre rencontre de novembre 2010, de vous informer solennellement de ce que, fort de la confiance de mon aîné, le président Henri Konan BEDIE, et des partis membres du RHDP, j’ai accepté, le 25 Avril dernier, d’être candidat, candidat unique du RHDP, à l’élection présidentielle. Oui, votre fils Allah Gnissan est candidat à la Présidentielle du 25 octobre 2015, en votre nom à tous. Je suis donc venu vous confier ma candidature et solliciter vos bénédictions afin que nous continuions ensemble l’oeuvre de construction de la Côte d’Ivoire.
Comme en 2010, je sais que je peux compter sur vous pour que nous fassions chemin ensemble et que nous continuons ce chemin. Notre objectif final, mon ainé le Président Bédié et moi ainsi que nos frères des partis membres du RHDP est de construire un grand parti unifié ; le parti de tous les enfants de Félix Houphouët- Boigny, qui aura à charge de bâtir la côte d’Ivoire au cours des prochaines décennies. Je compte sur vous pour réussir ensemble cet important pari.
Rassemblés et unis, nous devons continuer notre marche, entamé en Novembre 2010, en réalité elle a commencé en Mai 2005 pour se concrétiser ici même en Novembre 2010, pour bâtir la paix et la cohésion sociale si chères à notre père à tous, le Président Félix Houphouët BOIGNY. Cher aîné, je voudrais terminer en insistant sur le fait que nos relations sont marquées par une grande affection et une grande complicité et merci de votre confiance, cher aîné. Je vous remercie.