Le vice-Président de la République a présidé les travaux de la Concertation régionale du CERFAM

Le vice-Président de la République a présidé les travaux de la Concertation régionale du CERFAM

Le vice-Président de la République a présidé les travaux de la Concertation régionale du CERFAM

Le vice-Président de la République, S.E.M. Daniel Kablan DUNCAN, a présidé les travaux de la première Concertation régionale du Centre d’Excellence régional contre la Faim et la Malnutrition (CERFAM) sur « l’état d’avancement des Feuilles de route pour l’élimination de la faim et la malnutrition en Afrique », tenue les 24 et 25 juin, à Azalaï Hôtel, à Abidjan Marcory.

Cette rencontre organisée par le CERFAM était une grande première après son ouverture officielle le 25 mars à Abidjan. Elle a réuni une soixantaine de représentants et leaders de hauts niveaux de gouvernements et des partenaires au développement (PTF) venus de 18 pays d’Afrique de l’Ouest, du Centre et au-delà. Et parmi les Facilitateurs Nationaux des Examens stratégiques Faim zéro ayant fait le déplacement d’Abidjan, l’ancien Président par intérim du Mali, S.E. Dioncounda TRAORE.

Pendant deux jours, les participants ont échangé sur les priorités communes pour la lutte contre la faim et la malnutrition dans la sous-région en vue d’identifier les orientations stratégiques et les opportunités d’actions du CERFAM.

Le vice-Président de la République, dans son discours à l’ouverture de la Concertation régionale, pour souligner la nécessité d’agir, a fait la révélation suivante : « Les différentes études faites sur le coût de l’inaction menées par la Banque mondiale, l’Unicef, le PAM et l’Union africaine montrent que la faim et la malnutrition affectent négativement le développement économique et social de nos pays et enferment des populations entières dans la vulnérabilité. Par leurs effets négatifs sur le développement du capital humain, elles nuisent à la productivité et greffent les dépenses publiques. A l’échelle mondiale, La malnutrition serait responsable d’une perte de 11% du PIB. Par ailleurs, les enfants qui souffrent de malnutrition gagnent 20% de revenus de moins à l’âge adulte que les enfants qui sont bien nourris. Cela résulte en partie des impacts de la malnutrition chronique sur le développement cognitif, ainsi que sur la productivité physique et la santé de ces enfants. »

La Concertation régionale sur l’état d’avancement des Feuilles de route pour l’élimination de la faim et de la malnutrition en Afrique, a été pour le CERFAM une opportunité de bénéficier des réflexions et suggestions d’actions concrètes émises par les participants ; celles-ci permettront au CERFAM de développer son plan d’action stratégique et de mieux définir ses interactions avec tous les acteurs clés de la lutte contre la faim et la malnutrition dans les mois et années à venir.

Close