Le vice-Président de la République a reçu en audience un émissaire du Président de la République du Niger

Le vice-Président de la République a reçu en audience un émissaire du Président de la République du Niger

Le vice-Président de la République a reçu en audience un émissaire du Président de la République du Niger

Le vice-Président de la République, S.E.M. Daniel Kablan DUNCAN, a reçu en audience, au nom du Président de la République, S.E.M. Alassane OUATTARA, ce jeudi 14 février 2019, au Palais de la Présidence, M. Almoustapha GARBA, ministre nigérien de l’Environnement, de la Salubrité et du Développement durable

M.Almoustapha GARBA était porteur d’un message de S.E.M. Mahamadou ISSOUFOU, Président de la République du Niger, à son homologue ivoirien en mission hors du pays.

A l’issue de son entretien avec le vice-Président DUNCAN, l’émissaire du Président nigérien s’est ouvert à la presse sur le contenu du message qu’il portait.

« Le message dont je porteur a trait à la première réunion des Chefs d’Etat de la région Sahel sur la Commission Climat prévue, le 25 février prochain à Niamey. Cette Commission est l’une des trois créées par les Chefs d’Etat africains lors du sommet des chefs d’Etat qui s’est tenu en marge du deuxième round de la Conférence des Parties à la Convention-cadre  des Nations Unis sur les Changements climatiques (COP 22) tenu à Marrakech en 2016, au cours de laquelle trois commission dédiées à la mise en œuvre de l’Accord de Paris ont été mises en place. La Commission de la région du Sahel  est présidée par le Président de la République du Niger. C’est à cet égard qu’il a, en concertation avec ses pairs, lancé l’élaboration d’un plan d’investissement climatique qui est la traduction en plan d’action des engagements  de nos Etats à travers l’Accord de Paris », a confié M. GARBA.

Il a expliqué que la réunion du 25 février 2019 sera l’occasion pour le Président nigérien de présenter à ses pairs, au nombre de 18, ce plan d’investissement qui a été élaboré en deux ans.

M.GARBA a par ailleurs révélé le coût de ce plan d’investissement qui s’élève au total à « un peu moi de 400 milliards de dollars » pour les 18 Etats concernés de la région dite Sahel, s’étendant de l’océan atlantique à la corne de l’Afrique. Et, de ce plan global, il a été extrait un programme prioritaire évalué à 30 milliards de dollars, a-t-il précisé.

Par ailleurs, l’émissaire du président Mahamadou ISSOUFOU a annoncé que le sommet du 25 février sera suivi, le lendemain, 26 février 2019, d’une table ronde avec  partenaires techniques et financiers pour le financement d’une partie de ce plan.

 

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