AUDIENCE DU CHEF DE L'ETAT

AUDIENCE DU CHEF DE L’ETAT

Le Président de la République, SEM Alassane OUATTARA, a reçu en audience, successivement, ce mardi, le Président de la Commission Dialogue- Vérité et Réconciliation (CDVR), M. Charles KONAN BANNY, le Premier Ministre Jeannot AHOUSSOU et l’Ambassadeur de Guinée en Côte d’Ivoire.
Première personnalité à être reçue, le Président de la Commission Dialogue-Vérité et Réconciliation, Charles Konan BANNY, a indiqué être venu faire au Président Alassane OUATTARA, le « point d’étape » du processus de réconciliation qu’il conduit depuis l’année dernière.
M. BANNY a souligné avoir suggéré au Président de la République de faire un effort supplémentaire dans sa quête de paix en tendant son « 2ème bras » à tous les frères et soeurs ivoiriens. Et selon lui, le Chef de l’Etat a montré toute sa disponibilité et son ouverture d’esprit dans ce sens.
Par ailleurs, le président de la CDVR a relevé que la cérémonie de ‘’deuil des violences’’ organisée le samedi 17 mars 2012 au Palais de la culture de Treichville par la CDVR a été le dernier point de cette audience a lui accordée par le Chef de l’Etat.
A la suite du Président de la CDVR, le Chef de l’Etat a reçu le Premier Ministre Jeannot AHOUSSSOU pour le traditionnel déjeuner de travail hebdomadaire en prélude au Conseil des Ministres prévu pour demain mercredi 21 mars 2012.
Dans une brève déclaration à la presse au terme de cette séance de travail, le Premier Ministre a révélé que dans le cadre du renforcement de la cohésion nationale, le gouvernement a décidé de reprendre, dans un cadre officiel, le dialogue avec l’opposition, particulièrement avec le FPI (Front Populaire Ivoirien) et LMP (La Majorité Présidentielle).
La dernière audience de ce jour a été accordée à S.E.M. DIABY Makissa Camara, Ambassadeur de Guinée, qui est venue faire ses adieux au Président Alassane OUATTARA et au peuple ivoirien. Selon la Diplomate guinéenne qui était en poste à Abidjan depuis juillet 2005, tout au long de sa mission, elle ne s’est jamais sentie en terre étrangère parce qu’adoptée par les Ivoiriens. Au moment où elle quitte la Côte d’Ivoire, elle dit se réjouir de laisser un pays apaisé.

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