Présidence de la république de Côte d'ivoire https://www.presidence.ci Union-Discipline-Travail Thu, 03 Jul 2025 18:34:37 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.3.18 https://www.presidence.ci/wp-content/uploads/2016/06/cropped-favicon-512x512-32x32.png Présidence de la république de Côte d'ivoire https://www.presidence.ci 32 32 Le Chef de l’État a échangé avec le Chef de la Mission d’Information Préélectorale de la CEDEAO https://www.presidence.ci/le-chef-de-letat-a-echange-avec-le-chef-de-la-mission-dinformation-preelectorale-de-la-cedeao/ Thu, 03 Jul 2025 18:34:37 +0000 https://www.presidence.ci/?p=42296 Le Président de la République, S.E.M Alassane OUATTARA, a échangé ce jeudi 03 juillet 2025, au Palais de la Présidence de la République, avec M. Théodore HOLO, Chef de la Mission d’Information Pré-électorale de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

M. Théodore HOLO a indiqué que la Mission de la CEDEAO séjourne à Abidjan dans le cadre de la mise en œuvre du Protocole additionnel de la CEDEAO sur la Démocratie et la Bonne Gouvernance, qui prévoit qu’à la veille d’une élection présidentielle dans un pays membre, une Mission Pré-électorale échange avec tous les acteurs impliqués dans le processus électoral afin d’apporter l’assistance nécessaire pour des élections libres, transparentes et apaisées.

Il a ajouté que la rencontre avec le Chef de l’État s’inscrit dans ce cadre, et a permis d’échanger sur les voies et moyens mis en œuvre par la Côte d’Ivoire pour des élections apaisées en octobre prochain.

Le Chef de la Mission de la CEDEAO a souligné l’importance de la Côte d’Ivoire au sein de l’Organisation sous- régionale, aussi bien sur les plans économique, politique que celui de l’hospitalité, car notre pays accueille de nombreux ressortissants des pays de la CEDEAO.

Notons que le Ministre, Directeur de Cabinet du Président de la République, M. Fidèle SARASSORO, le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, M. Diomandé VAGONDO, et la Secrétaire Générale de la Présidence de la République, Mme Masséré TOURÉ-KONÉ, ont pris part à la rencontre.

 

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Le Chef de l’État a eu un entretien avec le Président de l’Assemblée Nationale de la République du Congo https://www.presidence.ci/le-chef-de-letat-a-eu-un-entretien-avec-le-president-de-lassemblee-nationale-de-la-republique-du-congo/ Wed, 02 Jul 2025 19:13:06 +0000 https://www.presidence.ci/?p=42288 Le Président de la République, S.E.M. Alassane OUATTARA, s’est entretenu, ce mercredi 2 juillet 2025, au Palais de la Présidence de la République, avec le Président de l’Assemblée Nationale de la République du Congo, M. Isidore MVOUBA.

Le Président de l'Assemblée Nationale de la République du Congo a salué la transformation et le développement impressionnant de la Côte d’Ivoire au cours de ces dernières années, et annoncé la conclusion d'un accord entre son Institution et l'Assemblée Nationale ivoirienne, en vue de faire face, ensemble, aux enjeux et défis du moment.

Notons que dans la matinée, le Président Alassane OUATTARA a présidé un Conseil des Ministres.

Ce Conseil a pris plusieurs décisions, notamment la révision des curricula de formation aux emplois publics qui vise à renforcer l’adéquation entre les compétences des Agents publics et les besoins des Administrations publiques, et l’intensification du programme de digitalisation en cours des procédures administratives en vue de relever les défis liés aux retards et lenteurs dans la délivrance des actes ou documents administratifs.

 

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 02 JUILLET 2025 https://www.presidence.ci/communique-du-conseil-des-ministres-du-mercredi-02-juillet-2025/ Wed, 02 Jul 2025 19:05:41 +0000 https://www.presidence.ci/?p=42283 Le mercredi 02 juillet 2025, un Conseil des Ministres s’est tenu de 11h 00 à 13h30, au Palais de la Présidence de la République à Abidjan, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République, Chef de l’Etat.

Les délibérations du Conseil ont porté sur les points suivants :

A/-Mesures Générales,

  • Projets de loi et d’ordonnance
  • Projets de décrets

B/-Mesures Individuelles

C/-Communications

D/-Divers

 

 

A/–  MESURES GENERALES

 

PROJETS DE LOI ET D’ORDONNANCE

 

  • Au titre du Ministère des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur ;

 

Le Conseil a adopté un projet de loi relatif à la ratification de l’Accord portant création de la Banque Africaine de l’Energie (BAE), signé le 04 juin 2024.

La création de la Banque Africaine de l'Energie a été initiée, en 2022, par l'Organisation des Producteurs de Pétrole Africains (APPO) en partenariat, avec la Banque Africaine d’Import-Export (Afreximbank). L’Accord prévoit un capital initial de cinq (5) milliards de dollars américains, dédiés au financement de projets et infrastructures énergétiques en Afrique.

La ratification de l’accord portant création de la BAE permettra à notre pays de bénéficier du soutien de la banque pour un déploiement ordonné et abouti de la stratégie nationale de transition vers des sources d’énergie durables.

 

  • Au titre du Ministère des Transports, en liaison avec le Ministère Délégué Auprès du Ministère des Transports, Chargé des Affaires Maritimes ;

 

Le Conseil a adopté une ordonnance portant modification de l’article 803 de la loi n° 2017-442 du 30 juin 2017 portant Code Maritime et le projet de loi de ratification y afférent.

Cette ordonnance met en cohérence le Code maritime, notamment la définition de l’armateur dans la législation nationale, avec les dispositions communautaires.

Ainsi, conformément à la règlementation de l’UEMOA en la matière, seules les personnes morales régulièrement constituées, à l’exclusion des personnes physiques, peuvent exercer en qualité d’armateur, en Côte d’Ivoire.

 

PROJETS DE DECRETS

 

  • Au titre du Ministère des Mines, du Pétrole et de l’Energie, en liaison avec le Ministère des Finances et du Budget et le Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique ;

 

Le Conseil a adopté deux (02) décrets :

 

  • un décret portant attribution d’un permis de recherche, valable pour l’or, à la société « GLOBAL INDUSTRIES SARL » dans les Départements d’Abengourou, d’Akoupé et d’Arrah;

 

  • un décret portant attribution d’un permis de recherche, valable pour l’or, à la société « RAMPAGE EXPLORATION SARL » dans les Départements de Mankono et de Kounahiri;

 

Ces permis de recherche sont délivrés conformément aux conditions techniques et environnementales requises. Leur durée de validité est fixée à quatre (04) ans.

 

  • Au titre du Ministère des Transports, en liaison avec le Ministère des Finances et du Budget et le Ministère du Patrimoine, du Portefeuille de l’Etat et des Entreprises Publiques ;

 

Le Conseil a adopté un décret portant approbation de la Convention de concession pour la conception, le financement, la mise en place, l’exploitation et la maintenance du système de gestion digitale des immatriculations des véhicules, de fourniture, de sécurisation et de pose des plaques d’immatriculation et de gestion des centres de ré-immatriculation et post-immatriculation, intitulé « Système Intégré DIGIMMAT », son cahier des charges et ses annexes.

La convention de concession de service public relative au système intégré DIGIMAT a été signée en mai 2023 avec la Société Express Multi Services Côte d’Ivoire (EMU-CI), en vue de remédier aux dysfonctionnements liés à la fabrication, à la fourniture et à la pose des plaques d’immatriculation.

Suite aux résultats concluants observés à l’échéance de la phase pilote, ce décret approuve définitivement la convention de concession de service public d’immatriculation et de pose des plaques des véhicules automobiles en Côte d’Ivoire signée avec EMU-CI.

 

  • Au titre du Ministère des Transports, en liaison avec le Ministère délégué Auprès du Ministère des Transports, Chargé des Affaires Maritimes et le Ministère des Finances et du Budget ;

 

Le Conseil a adopté un décret portant modification de l’article 4 du décret n° 2020-45 du 15 janvier 2020 portant création d’un Registre International pour l’immatriculation des Navires.

Ce décret modificatif insère à l’article 4 du décret sus-cité les conditions de l’octroi de la concession de gestion du Registre International pour l’Immatriculation des Navires.

Ainsi ne peuvent bénéficier de ce type de convention de concession de service public que les personnes morales régulièrement constituées qui disposent notamment d’une expérience avérée dans la gestion des pavillons, et qui s’engagent à promouvoir l’embauche de marins ivoiriens.

 

  • Au titre du Ministère des Transports, en liaison avec le Ministère délégué Auprès du Ministère des Transports, Chargé des Affaires Maritimes, le Ministère d’Etat, Ministère de la Fonction Publique et de la Modernisation de l’Administration et le Ministère des Finances et du Budget ;

 

Le Conseil a adopté un décret portant modification de l’article 2 du décret n° 2017-635 du 04 octobre 2017 fixant la composition, les modalités de nomination des membres, la compétence, l’organisation et le fonctionnement du Conseil de Discipline des Affaires Maritimes et Portuaires.

Ce décret précise les modalités de nomination de certains membres du Conseil de discipline des Affaires Maritimes et Portuaires, en vue de rendre plus dynamique le fonctionnement de cet organe.

Ainsi, pour recevoir la qualité de membre du Conseil de discipline, le représentant des Administrateurs des Affaires Maritimes et Portuaires, le représentant des Officiers des Affaires Maritimes et Portuaires, le représentant des Contrôleurs des Affaires Maritimes et Portuaires et le représentant des Agents de Police Maritime, doivent être choisis parmi les plus anciens dans le grade le plus élevé dans leurs corps respectifs.

 

B/– MESURES INDIVIDUELLES

 

Au titre du Ministère des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur ;

 

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Madame Nogozene BAKAYOKO, Ambassadeur, 3e échelon, Matricule 303.643-N, actuellement Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République de Côte d’Ivoire près la République italienne, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République de Côte d’Ivoire près la République de Bulgarie, avec résidence à Rome, en Italie.

En outre, le Conseil a donné son agrément en vue de la nomination de Monsieur RAZAALY Irchad, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de l’Union Européenne près la République de Côte d’Ivoire, avec résidence à Abidjan.

 

C/–  COMMUNICATIONS

 

  • Au titre du Premier Ministre, Chef du Gouvernement ;

 

Le Conseil a adopté une communication relative au compte rendu de la mission conduite le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, à Luanda (Angola), dans le cadre du Sommet des Affaires États-Unis – Afrique, du 22 au 25 juin 2025.

Une délégation de haut niveau, conduite par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Ministre des Sports et du Cadre de Vie, a pris part à cette rencontre tenue autour du thème : « Les voies de la prospérité : une vision commune du partenariat entre les États-Unis et l’Afrique ».

Dans le contexte actuel du recentrage des politiques commerciales américaines, le Premier Ministre et les dirigeants africains présents ont saisi l’opportunité de cette plateforme pour défendre leur position au sein des dispositifs commerciaux préférentiels, de façon à préserver leur accès au marché américain et à attirer davantage d’investissements directs étrangers dans des secteurs moteurs tels que l’agriculture, l’énergie, le numérique et les infrastructures.

En marge des travaux, le Premier Ministre s’est entretenu avec Son Excellence Monsieur João Lourenço, Président de la République d’Angola, sur le renforcement de la coopération ivoiro-angolaise. À cette occasion, les deux hommes d’Etat se sont félicités de la signature de l’accord sur les services aériens, qui marque l’ouverture prochaine de vols directs Luanda–Abidjan, dès août 2025. Le Premier Ministre a eu également des échanges avec une délégation de l’administration américaine, au cours desquels les deux parties se sont accordées sur les évolutions possibles du dispositif AGOA, les ajustements tarifaires à venir, et les restrictions de visas d’entrée sur le territoire américain.

 

  • Au titre du Ministère d’Etat, Ministère de la Fonction Publique et de la Modernisation de l’Administration ;

 

Le Conseil a adopté deux (02) communications :

 

  • la première communication est relative au projet de révision des curricula de formation aux emplois publics.

 

Ce projet s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la Politique Nationale de la Formation Continue des fonctionnaires et agents de l’Etat. Il couvre l’ensemble des écoles, instituts et centres de formation des fonctionnaires et agents de l’Etat, et porte tant sur la formation des nouveaux agents que sur celle des agents déjà en activité, avec pour objectif de renforcer l’adéquation entre les compétences des agents publics et les besoins des Administrations publiques.

Le lancement du projet est prévu au cours de ce mois de juillet, pour une durée de dix (10) mois.

 

  • la deuxième communication est relative au rapport d’analyse des préoccupations et du ressenti des usagers-clients du service public au titre du second semestre 2024.

 

Il en ressort que sur la période de juillet à décembre 2024, l’OSEP a enregistré 1.826 préoccupations des usagers-clients, soit une hausse de 41,2% par rapport au premier semestre de l’année 2024. Les préoccupations enregistrées, sur la période indiquée, comprennent des plaintes à hauteur de 81%, des motions, 12% et des suggestions, 7%.

Globalement, l’analyse des préoccupations des usagers-clients sur le second semestre de l’année 2024 présente des progrès importants dans tous les secteurs d’activités publiques, mais également des défis persistants liés essentiellement aux retards et lenteurs dans la délivrance des actes ou documents administratifs.

Pour surmonter ces défis, le Conseil a insisté notamment sur l’intensification du programme de digitalisation en cours des procédures administratives, et la création de Directions de la Qualité dans les différents Ministères, pour œuvrer constamment à l’amélioration de la qualité des services publics.

 

  • Au titre du Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, en liaison avec le Ministère de l’Economie, du Plan et du Développement, le Ministère des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur, le Ministère de la Construction, du Logement et de l'Urbanisme, le  Ministère de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle, le Ministère de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de la Salubrité, le Ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation , le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique , le Ministère de l’Emploi et de la Protection Sociale, le Ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant , le Ministère de la Cohésion Nationale, de la Solidarité et de la Lutte Contre la Pauvreté et le Ministère de la Culture et de la Francophonie;

 

Le Conseil a adopté une communication relative au rapport initial de la République de Côte d’Ivoire au Comité des Droits Economiques, Sociaux et Culturels.

Ce rapport initial intervient dans le cadre des efforts déployés par le Gouvernement pour mettre en œuvre les engagements internationaux auxquels notre pays a souverainement donné son adhésion.

Conformément aux directives du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, le rapport a été élaboré suivant un processus participatif, avec l’implication des différentes parties prenantes intervenant dans la réalisation des droits économiques, sociaux et culturels dans notre pays.

Il a, par ailleurs, bénéficié de l’appui technique du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme, notamment de l’apport du Bureau Régional pour l’Afrique de l’Ouest.

Globalement, le rapport produit les informations spécifiques sur l’application, en droit et en fait, des articles 1 à 15 du Pacte, depuis sa ratification par notre pays à ce jour, et présente les mesures concrètes adoptées pour garantir le plein exercice des droits inscrits dans le Pacte.

 

  • Au titre du Ministère des Finances et du Budget ;

 

Le Conseil a adopté trois (03) communications :

 

  • la première communication est relative à la situation de l’exécution du Budget de l’Etat à fin mars 2025.

 

Elle relève qu’au terme du premier trimestre de l’année 2025, l’exécution du Budget de l’Etat a été caractérisée par une mobilisation relativement satisfaisante des recettes et une bonne maîtrise de l’exécution des dépenses budgétaires, qui ont été contenues dans les prévisions.

Les ressources mobilisées en vue du financement du Budget de l’Etat à fin mars 2025 s’élèvent globalement à 3.707 milliards de francs CFA pour une prévision de 3.200,7 milliards de francs CFA ; soit un taux de réalisation de 115,8%.

Les réalisations de ressources comprennent 1.647,8 milliards de francs CFA de recettes budgétaires constituées de recettes fiscales, de recettes non fiscales et dons, et 2.059,2 milliards de francs CFA de ressources de trésorerie.

Les dépenses ont été globalement exécutées à hauteur de 3.600,3 milliards de francs CFA pour une prévision de 3.241,6 milliards de francs CFA, soit un taux d’exécution de 111,1%.

Les dépenses d’investissement notamment affichent un niveau d’exécution de 640,8 milliards de francs contre une prévision de 781,4 milliards de francs CFA, soit un taux d’exécution de 82%. Quant aux dépenses de lutte contre la pauvreté et de réduction des disparités sociales ainsi qu’aux dépenses sociales spécifiques, elles se sont établies respectivement à 898 milliards de francs CFA et 283,1 milliards de francs CFA à fin mars 2025, au-dessus des objectifs planchers respectifs de 844,8 milliards de francs CFA et de 244 milliards de francs CFA.

 

  • la deuxième communication est relative aux coûts des exonérations fiscales et douanières à fin mars 2025.

 

Elle indique qu’à fin mars 2025, les exonérations fiscales et douanières ont généré des coûts estimés à 129,2 milliards de francs CFA contre 136,9 milliards de francs CFA à fin mars 2024, soit une baisse de 7,7 milliards de francs CFA. Cette réduction du montant des exonérations s’explique principalement par la baisse des avantages liés aux projets de l’Etat ainsi qu’à ceux accordés aux entreprises minières et pétrolières.

Les secteurs d’activités ayant bénéficié des exonérations les plus importantes sont principalement l’Industrie et les Services pour des coûts respectifs de: 46 milliards de francs CFA, soit 35,6% du montant total des exonérations, et 27,4 milliards de francs CFA, correspondant à 21,2% du montant total des exonérations.

 

  • la troisième communication est relative aux critères et procédures pour l’octroi et l’élimination des exonérations et taux réduits de TVA.

 

Les critères retenus pour l’octroi des exonérations totales ou partielles de la TVA, ont été déterminés conformément aux dispositions communautaires de l’UEMOA en la matière. Ces critères sont au nombre de quatre (04) à savoir, les types de biens et services, le chiffre d’affaires des entreprises, le caractère distributif de l’exonération et la compatibilité de la dépense fiscale avec le plan de rationalisation des exonérations adopté par le Gouvernement en mars 2019.

Dans le cadre de la rationalisation et de la maîtrise des dépenses fiscales en général, et de celles liées aux conventions d’Etat en particulier, l’octroi des avantages fiscaux est désormais limité uniquement à ces critères et aux conventions portant sur des projets inscrits dans les secteurs prioritaires définis par le Gouvernement.

En conséquence, les opérations bénéficiant d’exonérations partielles ou totales non conformes aux critères sus-indiqués seront annulées et supprimées.

Il s’ensuit que les conventions et autres actes conclus par les ministères et les organismes de l’Etat qui comportent des clauses fiscales, devront faire l’objet de signatures conjointes du Ministre technique concerné et du Ministre en charge du Budget, ainsi que d’un arrêté préalable du Ministre en charge du Budget déterminant les modalités de mise en œuvre du régime fiscal et douanier accordé.

 

  • Au titre du Ministère de la Promotion de la Jeunesse, de l’Insertion Professionnelle et du Service Civique, en liaison avec le Ministère d’Etat, Ministère de la Fonction Publique et de la Modernisation de l’Administration, le Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, le Ministère des Finances et du Budget, le Ministère du Patrimoine, du Portefeuille de l’Etat et des Entreprises Publiques, le Ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation, le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, le Ministère de l’Emploi et de la Protection Sociale et le Ministère de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de l’Apprentissage ;

 

Le Conseil a adopté une communication relative au Programme de Stages d’Immersion ou « Jobs de vacances » : Bilan des éditions 2023 et 2024 et lancement de l’édition 2025 au profit de 50 000 jeunes.

 

Le Programme de Stages d’Immersion vise à offrir aux élèves et étudiants, âgés d’au moins 16 ans, une première expérience professionnelle d’un mois durant les vacances scolaires et universitaires, afin de les aider à affiner leurs choix d’orientation académique et professionnelle, tout en leur offrant une prime de stage de 45.000 francs CFA.

Le Stage d’Immersion s’effectue dans l’administration ou dans les entreprises publiques ou privées. Il cible spécifiquement les élèves du second cycle de l’enseignement général, de l’enseignement technique et professionnel, et les étudiants des universités et grandes écoles.

Sur la période 2023 et 2024, 32.423 élèves et étudiants ont bénéficié de ce programme pour un coût total de 1,46 milliard de francs CFA.

Pour l’édition 2025, ce sont 50.000 élèves et étudiants qui bénéficieront de stages d’immersion ou jobs de vacances, à partir de la mi-juillet, pour un coût global de 2,250 milliards de francs CFA.

A partir de de l’année 2026, compte tenu du succès des éditions précédentes et de l’engouement des élèves et étudiants pour le Programme de Stages d’Immersion, le Conseil a décidé de relever l’objectif annuel du programme à 100 000 bénéficiaires.

 

  • Au titre du Ministère de l’Emploi et de la Protection Sociale, en liaison avec le Ministère des Finances et du Budget et le Ministère de la Promotion de la Jeunesse, de l’Insertion Professionnelle et du Service Civique ;

 

Le Conseil a adopté une communication relative à l’adoption du Programme Pays pour la promotion du Travail Décent (PPTD) 2024-2027.

 

Le Programme Pays pour la Promotion du Travail Décent (PPTD) est un programme national intégré, qui vise à relever les défis majeurs d'accès à l'emploi et d’amélioration des conditions de travail pour les jeunes, les femmes et les personnes en situation de handicap, conformément à la vision définie dans le Plan National de Développement (PND) 2021-2025.

Depuis son lancement en 2008, le PPTD a contribué à des avancées notables notamment en matière d’accès à des emplois productifs, d’amélioration des conditions de travail, de renforcement du dialogue social et d’extension de la protection sociale à l’ensemble des populations vivant en Côte d’ivoire.

Elaboré suivant une dynamique inclusive, ayant associé les partenaires sociaux et les partenaires au développement, le PPTD 2024-2027 s’articule autour de trois (03) axes prioritaires, à savoir le renforcement des capacités des personnes à tirer profit des possibilités offertes par le monde du travail, la promotion d’une gouvernance plus efficace du monde du travail, et l’accélération de la transformation structurelle de l’économie, pour des emplois décents.

Le coût de la mise en œuvre du PPTD 2024-2027 est estimé à 14 milliards de francs CFA.

 

D- DIVERS

 

Le prochain Conseil des Ministres se tiendra le mercredi 23 juillet 2025, à Abidjan.

 

 

 

Fait à Abidjan, le mercredi 02 juillet 2025
M. Amadou COULIBALY

                                                          Ministre de la Communication, Porte-parole du Gouvernement

porteparolat@communication.gouv.ci

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Le Chef de l’État a eu un entretien avec l’Ambassadeur du Canada en Côte d’Ivoire https://www.presidence.ci/le-chef-de-letat-a-eu-un-entretien-avec-lambassadeur-du-canada-en-cote-divoire/ Tue, 01 Jul 2025 20:36:45 +0000 https://www.presidence.ci/?p=42279 Le Président de la République, S.E.M. Alassane OUATTARA, s’est entretenu, ce mardi 1 er juillet 2025, au Palais de la Présidence de la République, avec l’Ambassadeur du Canada en Côte d’Ivoire, S.E.M. Anderson BLANC.

En fin de mission dans notre pays, l’Ambassadeur du Canada en Côte d’Ivoire est venu faire ses adieux au Président Alassane OUATTARA, et a profité de l’occasion pour évoquer, avec lui, les relations de coopération entre la Côte d’Ivoire et le Canada.

S.E.M. Anderson BLANC a remercié le Chef de l’État pour l’accueil chaleureux qui lui a été réservé ainsi qu’à sa famille durant les trois années passées en Côte d’Ivoire.

L’Ambassadeur du Canada en Côte d’Ivoire a, en outre, réaffirmé la volonté de son pays de poursuivre et renforcer la coopération étroite avec la Côte d’Ivoire, notamment dans les domaines de la sécurité, du commerce et du développement.

Le diplomate canadien a, par ailleurs, souligné la nécessité de porter les relations entre les deux pays à un niveau supérieur avec la stratégie Canada - Afrique et la visite de plusieurs autorités canadiennes en Côte d’Ivoire en 2024 et au début de cette année 2025.

Pour terminer, l’Ambassadeur du Canada en Côte d’Ivoire a mis en exergue le caractère stratégique du partenariat entre son pays et la Côte d’Ivoire qui est, selon lui, un pôle de stabilité dans la Région.

Notons que le Ministre, Directeur de Cabinet du Président de la République, M. Fidèle SARASSORO, a pris part à cet entretien.

 

 

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COMMUNIQUE DE LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE https://www.presidence.ci/communique-de-la-presidence-de-la-republique-37/ Tue, 01 Jul 2025 16:48:04 +0000 https://www.presidence.ci/?p=42275 Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, a procédé, ce mardi 1er juillet 2025, à la signature d’un décret de nomination au titre du Gouvernement.

Ainsi, sur proposition de Monsieur Robert Beugré MAMBE, Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Monsieur Adama DOSSO, précédemment Ambassadeur de Côte d’Ivoire près la République populaire de Chine, est nommé Ministre délégué auprès du Ministre des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur, chargé de l’Intégration Africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur.

 

Fait à Abidjan, le mardi 1er juillet 2025

La Secrétaire Générale de la Présidence de la République :

  

Masséré TOURE-KONE

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DECLARATION DE SEM TIEMOKO MEYLIET KONE LORS DE LA 4 ème CONFERENCE INTERNATIONALE DES NATIONS UNIES SUR LE FINANCEMENT DU DEVELOPPEMENT (FFD4) https://www.presidence.ci/declaration-de-sem-tiemoko-meyliet-kone-lors-de-la-4-eme-conference-internationale-des-nations-unies-sur-le-financement-du-developpement-ffd4/ Mon, 30 Jun 2025 19:29:15 +0000 https://www.presidence.ci/?p=42268 • Monsieur le Président du Gouvernement du Royaume d’Espagne,

• Mesdames et Messieurs les Chefs d’État et de Gouvernement,

• Monsieur le Secrétaire Général des Nations Unies,

• Monsieur le Président de l’Assemblée Générale des Nations Unies,

• Honorables délégués,

• Mesdames et Messieurs,

Je voudrais tout d’abord, au nom du Président de la République de Côte d’Ivoire, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, saluer l’Organisation des Nations Unies et le Gouvernement espagnol pour l’organisation de cette importante Conférence sur le financement du développement.

Nous nous réunissons à un moment charnière de notre histoire commune. Les séquelles post COVID-19 sont encore visibles, les tensions géopolitiques et sécuritaires se multiplient, l’inflation pèse sur les économies les plus vulnérables, et la crise climatique bouleverse toutes les stratégies de développement. A cela s’ajoutent la volatilité accrue des marchés financiers mondiaux et la remise en question du multilatéralisme.

Ces défis fragilisent les économies, en particulier celles des pays en développement, et menacent les acquis durement obtenus au fil du temps.

Pourtant, les besoins de financements pour atteindre les Objectifs de Développement Durable n’ont jamais été aussi pressants. Selon le rapport conjoint de l’OCDE et de l’Union Africaine, publié en avril 2024, l’Afrique doit combler un déficit de 1.600 milliards de dollars d’ici 2030 pour espérer atteindre ces objectifs.

Les pays les moins avancés, en particulier sur le continent africain, se trouvent ainsi confrontés à des contraintes croissantes, aggravées par des règles financières internationales trop souvent inadaptées à leurs réalités.

A cet effet, je voudrais rappeler qu’il devient urgent de repenser en profondeur l’architecture des institutions financières internationales, afin de les rendre plus équitables.

Dans le même esprit, nous appelons au développement des mécanismes innovants permettant aux États les moins avancés de mobiliser davantage de ressources concessionnelles sur les marchés financiers internationaux, à un moment où l’aide publique diminue.

Parmi ces mécanismes, figurent notamment la conversion de dettes onéreuses de court terme en ressources de long terme à moindre coût, ainsi que des émissions internationales souscrites en monnaie locale pour limiter les vulnérabilités liées aux risques de change.

L’émission de crédits carbone mérite également une attention renforcée, en levant les obstacles réglementaires et techniques, afin de permettre aux États de rémunérer pleinement leurs efforts liés à la préservation des forêts.

Pour que de telles solutions se généralisent, il est impératif de mieux apprécier le risque souvent exagéré qui pèse sur les pays du Sud. Il est donc essentiel que les marchés financiers procèdent à une évaluation plus juste de nos pays, basée sur les fondamentaux économiques.

Les pays en développement doivent, pour leur part, renforcer leur gouvernance, en mettant en œuvre des politiques favorables au développement du capital humain, à la stabilité macroéconomique et à la mobilisation de ressources domestiques.

Quant aux pays industrialisés, il leur appartient d’assumer pleinement leur part de responsabilité, en respectant les engagements financiers pris, notamment lors de la COP29 sur le climat.

Ces ressources sont indispensables pour permettre aux pays les plus vulnérables de faire face aux effets du changement climatique, sans compromettre leur trajectoire de développement.

Excellences, Mesdames et Messieurs,

À un moment où l’ordre mondial est mis à rude épreuve, repenser le financement du développement devient une nécessité absolue.

Il nous appartient donc, de bâtir ensemble un nouveau pacte financier mondial, plus juste et mieux adapté aux réalités des pays les moins avancés, pour une prospérité réellement partagée.

Je vous remercie

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Le Vice-Président de la République a pris part aux travaux de la 4e Conférence Internationale des Nations Unies sur le Financement du Développement, à Séville https://www.presidence.ci/le-vice-president-de-la-republique-a-pris-part-aux-travaux-de-la-4e-conference-internationale-des-nations-unies-sur-le-financement-du-developpement-a-seville/ Mon, 30 Jun 2025 19:15:24 +0000 https://www.presidence.ci/?p=42264 Le Vice-Président de la République, M. Tiémoko Meyliet KONÉ, représentant le Chef de l’Etat, S.E.M. Alassane OUATTARA, a pris part, ce lundi 30 juin 2025, à Séville (Espagne), à l’ouverture officielle et aux travaux de la 4 e Conférence Internationale des Nations Unies sur le Financement du Développement (FfD4), qui se déroule du 30 juin au 3 juillet 2025.

La Conférence s’est ouverte au Palais des Congrès de Séville, en présence du Roi d’Espagne, Sa Majesté Felipe VI, d’une soixantaine de Chefs d’État et de Gouvernement, du Secrétaire Général des Nations Unies, des représentants des agences des Nations Unies, des institutions multilatérales de financement, des organisations de la société civile et du secteur privé.

La cérémonie d’ouverture a été marquée par plusieurs allocutions et l’adoption de « l’Engagement de Séville », un compromis mondial qui jette les bases d’un nouveau cadre mondial de financement du développement.

Dans son mot de bienvenue à la communauté mondiale réunie à Séville, Sa Majesté Felipe VI a souhaité que ce rassemblement accouche d’une nouvelle feuille de route fondée sur des éléments concrets, tangibles et réalisables qui préservent l’état de droit et la dignité humaine, face à la montée des incertitudes et des peurs.

Président élu de la 4e Conférence Internationale des Nations Unies sur le Financement du Développement, le Président du Gouvernement d’Espagne, M. Pedro SÁNCHEZ PÉREZ-CASTEJÓN, a déploré le déficit de financement qui pourrait empêcher d’atteindre la réalisation des 17 Objectifs de Développement Durable (ODD) à l’horizon 2030.

Il a estimé ce déficit à plus de 4 000 milliards de dollars US par an, et appelé les dirigeants du monde à réformer l’architecture financière internationale, à alléger le poids de la dette au profit des pays en développement, à assurer la justice fiscale, et à réaffirmer leur soutien au multilatéralisme.

Quant au Secrétaire Général de l’ONU, M. Antonio GUTERRES, il a présenté « l’Engagement de Séville » adopté ce jour comme une promesse internationale en vue de rectifier la façon dont le monde appuie les pays sur la voie du développement. Pour lui, cela devra passer, notamment, par le renforcement des systèmes fiscaux, la lutte contre les flux financiers illicites et l’évasion fiscale, ainsi que le triplement des capacités de prêts des banques multinationales de développement.

La cérémonie d’ouverture de la FfD4 a été suivie du Débat général qui a vu se succéder à la tribune les Chefs de délégation, pour leurs déclarations sur le thème «Un nouveau cadre mondial de financement du développement ».

Intervenant à cette occasion, le Vice-Président Tiémoko Meyliet KONÉ a situé le contexte difficile du moment marqué par des défis qui, selon lui, fragilisent les économies, en particulier celles des pays en développement, et menacent les acquis durement obtenus au fil du temps.

Au nombre de ces défis, il a cité les séquelles post COVID-19 encore visibles, les tensions géopolitiques et sécuritaires qui se multiplient, l’inflation qui pèse sur les économies les plus vulnérables, la crise climatique qui bouleverse toutes les stratégies de développement, la volatilité accrue des marchés financiers mondiaux et la remise en question du multilatéralisme.

Le Vice-Président de la République a ensuite noté que, dans ce contexte, les besoins de financement pour atteindre les ODD deviennent plus pressants pour l’Afrique, avec un déficit à combler de 1 600 milliards de dollars US, d’ici 2030.

Poursuivant, il a déploré que les pays les moins avancés se trouvent finalement confrontés à des contraintes croissantes, aggravées par des règles financières internationales trop souvent inadaptées à leurs réalités.

En conséquence, le Vice-Président de la République a, au nom du Président Alassane OUATTARA, appelé la communauté mondiale à repenser en profondeur l’architecture des institutions financières internationales, afin de les rendre plus équitables.

A cet effet, il a fait des propositions concrètes, telles que : la conversion des dettes onéreuses de court terme en ressources de long terme à moindre coût ; les émissions internationales souscrites en monnaie locale, pour limiter les vulnérabilités liées aux risques de change ; la levée des obstacles réglementaires et techniques afin de permettre aux États de rémunérer pleinement leurs efforts liés à la préservation des forêts.

Le Chef de la délégation ivoirienne présente à la Conférence de Séville a également appelé les pays industrialisés au respect de leurs engagements financiers pris, notamment, lors de la COP29 sur le climat.

Enfin, à l’endroit des pays en développement, il a recommandé le renforcement de leur gouvernance, en mettant en œuvre des politiques favorables au développement du capital humain, à la stabilité macroéconomique et à la mobilisation de ressources domestiques.

Notons que le Ministre des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et des Ivoiriens de l'Extérieur, M. Léon Kacou ADOM, ainsi que le Ministre des Finances et du Budget, M. Adama COULIBALY, prennent part, aux côtés du Vice-Président de la République, aux travaux de la 4e Conférence Internationale des Nations Unies sur le Financement du Développement (FfD4).

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COMMUNIQUÉ DE LA PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE https://www.presidence.ci/communique-de-la-presidence-de-la-republique-36/ Sat, 28 Jun 2025 16:36:04 +0000 https://www.presidence.ci/?p=42257 Le Vice-Président de la République, M. Tiémoko Meyliet KONÉ, a quitté Abidjan, ce samedi 28 juin 2025, pour Séville (Espagne), où il représentera le Président de la République, S.E.M. Alassane OUATTARA, à la 4e Conférence Internationale des Nations Unies sur le Financement du Développement (FfD4), prévue du 30 juin au 3 juillet 2025.

Cette 4e Conférence Internationale, qui intervient dix ans après la dernière tenue en Éthiopie, en 2015, a pour objectif de définir un cadre mondial renouvelé pour le financement du développement.

Il s’agira, notamment, pour la communauté internationale, d’analyser les voies et moyens de repenser en profondeur le système financier international, pour combler les déficits de financement et d’investissement nécessaires à la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD) et à la lutte contre le changement climatique.

Pour la Côte d’Ivoire, l’enjeu est de profiter de ce grand rassemblement pour renforcer son engagement en matière de lutte contre le changement climatique, grâce à des mécanismes innovants de financement climatique.

En marge des travaux de la FfD4, le Vice-Président Tiémoko Meyliet KONÉ aura des entretiens avec plusieurs Chefs de délégation présents à Séville.

Fait à Abidjan, le samedi 28 juin 2025

 

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Le Chef de l’État a échangé avec le Fondateur de la Communauté de Sant’Egidio https://www.presidence.ci/le-chef-de-letat-a-echange-avec-le-fondateur-de-la-communaute-de-santegidio/ Fri, 27 Jun 2025 17:22:31 +0000 https://www.presidence.ci/?p=42252 Le Président de la République, S.E.M Alassane OUATTARA, a eu un entretien, ce vendredi 27 juin 2025, à Abidjan, avec le Fondateur de la Communauté de Sant’Egidio, M. Andréa RICCARDI.

Les échanges ont porté sur les relations entre la Côte d’Ivoire et cette Organisation religieuse, et sur la paix dans notre pays et dans le monde.

Le Fondateur de la Communauté de Sant’Egidio a tenu à assurer le Chef de l’Etat de son amitié et du respect qu’il lui voue, et l’a félicité pour la transformation qualitative de la Ville d’Abidjan et du pays tout entier ces dernières années, sous son leadership. Il a souligné que ce développement n’a pu être possible que grâce à la paix et à la stabilité que connaît notre pays.

M. RICCARDI a fait remarquer, à cet égard, que les risques et les difficultés qui minent l’Afrique et le monde sont liés en grande partie à l’instabilité et à l’usage de la force.

Pour lui, en effet, ce monde a plus que besoin de stabilité, car celle-ci est synonyme de paix; une matière et un idéal pour lesquels la Communauté de Sant’Egidio s’investit et travaille intensément à travers le monde.

C’est pourquoi, un pays comme la Côte d’Ivoire où règnent la paix et la stabilité mérite, selon M. Andréa RICCARDI, respect et encouragements ; tout en ajoutant avoir eu des échanges fructueux et enrichis avec le Président de la République.

Pour terminer, il a révélé que la Communauté de Sant’Egidio travaille en Côte d’Ivoire sur des questions sociales, en particulier sur la situation des pauvres, des démunis, des enfants de la rue, et sur l’enrôlement des enfants à l’état civil.

Notons que la Ministre d’État, Ministre de la Fonction Publique et de la Modernisation de l’Administration, Mme Anne Désirée OULOTO, le Ministre, Directeur de Cabinet du Président de la République, M. Fidèle SARASSORO, la Secrétaire Générale de la Présidence de la République, Mme Masséré TOURÉ – KONÉ, et l’Ambassadeur de Côte d’Ivoire près le Saint-Siège, M. Patrice Koffi VHANGHA, ont pris part à la rencontre.

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Le Vice-Président de la République a inauguré le Complexe industriel TRANSCAO PK 24, à la zone industrielle d’Akoupé- Zeudji https://www.presidence.ci/le-vice-president-de-la-republique-a-inaugure-le-complexe-industriel-transcao-pk-24-a-la-zone-industrielle-dakoupe-zeudji/ Thu, 26 Jun 2025 22:06:45 +0000 https://www.presidence.ci/?p=42245 Le Vice-Président de la République, M. Tiémoko Meyliet KONÉ, a présidé ce jeudi 26 juin 2025, au nom du Président de la République, S.E.M Alassane OUATTARA, la Cérémonie d’inauguration du Complexe industriel TRANSCAO PK 24, d’Akoupé. – Zeudji, sur l’Autoroute du Nord.

Cette infrastructure, dont la première pierre a été posée le 22 septembre 2020 par le Chef de l’État, est un Complexe industriel composé d’une usine de transformation de cacao d’une capacité de 50.000 tonnes, extensible à 100.000 tonnes, par an, d’un entrepôt de stockage de fèves de cacao de 160.000 tonnes et d’un Centre de formation aux métiers du cacao et du chocolat.

Fruit de la coopération ivoiro – chinoise, ce Complexe est bâti sur une superficie de 21 hectares et a nécessité un investissement global de 140 milliards de F CFA.

Intervenant à cette occasion, le Ministre d’État, Ministre de l’Agriculture, du Développement Rural et des Productions Vivrières, M. Kobenan Kouassi ADJOUMANI, et le Directeur Général du Conseil Café – Cacao, M. Yves Brahima KONÉ, ont indiqué que l’inauguration de ce Complexe est la traduction tangible de la volonté du Président Alassane OUATTARA d’accélérer la transformation industrielle du cacao et d’investir dans tous les segments de la chaîne du cacao.

C’est pourquoi, ils ont tenu à rendre un vibrant hommage au Chef de l’État pour son leadership et sa vision dans la transformation structurelle de notre économie, en particulier en ce qui concerne la transformation industrielle de nos produits agricoles, et ont prié le Vice-Président de la République de lui transmettre l’infinie gratitude des acteurs du monde agricole.

Pour le Ministre d’État, Kobenan Kouassi ADJOUMANI, grâce au leadership du Président de la République, les lignes bougent dans la bonne direction au niveau du secteur agricole, d’autant que le processus de transformation des principales spéculations agricoles de la Côte d’Ivoire, notamment le cacao, s’accélère.

Autant de choses permettant d’espérer atteindre, dans un avenir proche, un taux d’industrialisation satisfaisant.

Dans ce cadre, il a tenu à saluer très chaleureusement, au nom du Vice-Président de la République, les premiers acteurs du monde agricole, les producteurs et productrices, qui, par leur travail quotidien et acharné, contribuent à faire de la Côte d’Ivoire, une grande nation agricole, le premier producteur mondial de cacao depuis des décennies.

Il a souligné que l’une des priorités de la politique du Président Alassane OUATTARA, est l’amélioration des conditions de vie des producteurs, qui passe nécessairement par la garantie de revenus décents et une meilleure rémunération de leurs activités.

Après avoir relevé quelques actions du Gouvernement en faveur de l’épanouissement des animateurs du monde agricole, le Ministre d’État a précisé qu’aujourd’hui, la Côte d’Ivoire transforme environ 750.000 tonnes de fèves de cacao, soit 42% de sa production nationale de cacao; tout en indiquant que notre pays est à même de broyer à ce jour, 50% de sa production totale estimée autour de 2 millions de tonnes.

Pour terminer, le Ministre d’État, Ministre de l’Agriculture, du Développement Rural et des Productions Vivrières, a affirmé que l’ambition de la Côte d’Ivoire est de pousser plus loin cette transformation pour aboutir à des produits finis à base de cacao, répondant aux standards internationaux et adaptés au goût des populations locales.

Outre le Vice-Président de la République, la Cérémonie a enregistré la présence du Président de l’Assemblée Nationale, M. Adama BICTOGO, des membres du Gouvernement et du Cabinet présidentiel, ainsi que des membres du Corps diplomatique, des opérateurs économiques, des partenaires techniques et financiers, et des producteurs.

Notons que la Cérémonie a été précédée par une visite guidée des installations du Complexe industriel TRANSCAO.

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