Le vice-Président de la République a marqué la présence de la Côte d’Ivoire au centenaire de l’OIT à Genève

Le vice-Président de la République a marqué la présence de la Côte d’Ivoire au centenaire de l’OIT à Genève

Le vice-Président de la République a marqué la présence de la Côte d’Ivoire au centenaire de l’OIT à Genève

Le vice-Président de la République, S.E.M. Daniel Kablan DUNCAN, était présent ce lundi 10 juin à Genève, à la tribune de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) où se tient, du 10 au 21 juin, la 108ème Session de la Conférence internationale du Travail marquant le point d’orgue des célébrations du centenaire de l’organisation. Il s’y est adressé aux nations du monde, au nom du Chef de l’Etat, S.E.M. Alassane OUATTARA, qu’il représentait à l’invitation du Directeur général de l’OIT, M. Guy RYDER.

La déclaration du vice-Président de la République, qui se situait dans le cadre précis de la célébration du centenaire de l’OIT, s’est faite cours d’une séance de haut niveau au Palais des Nations, le siège des Nations-Unies à Genève, où doivent se succéder plusieurs dirigeants du monde, du 10 au 21 juin.

La Conférence internationale du Travail, organe décisionnel de l’OIT, réunit chaque année des représentants des gouvernements, des employeurs et des travailleurs de ses 187 Etats membres afin d’élaborer des réponses aux enjeux majeurs du monde du travail. Et la présente session du centenaire a pour mission d’orienter l’action de l’organisation au cours de son deuxième siècle d’existence.

Rappelant l’essentiel des acquis du monde du travail au cours du siècle dernier, le vice-Président de la République a indiqué que l’OIT, cette organisation « unique dans le monde par sa structuration tripartite » (Gouvernement-Employeurs-Salariés) doit fièrement arborer ses 100 ans d’existence, en ce qu’elle a su « accompagner les pays membres pour assurer un environnement du travail décent et de meilleures conditions de vie. »

Pour l’avenir, il a proposé que « dans un monde en évolution de plus en plus rapide, il conviendrait que l’OIT préconise l’apprentissage et le perfectionnement des compétences tout au long de la vie comme moyen pour assurer la durabilité des emplois, et le multilatéralisme comme meilleur cadre pour la gestion des conflits liés aux défis actuels et futurs. »

S’attardant sur le cas de l’environnement du travail en Côte d’Ivoire, le vice-Président de la République a indiqué que d’énormes avancées ont été réalisées grâce à l’appui de partenaires techniques et financiers dont l’OIT, ainsi qu’à l’attachement du gouvernement ivoirien au tripartisme, principe fondateur de l’OIT ; ce qui s’est régulièrement manifesté notamment par l’affirmation de la liberté syndicale pour les travailleurs, le maintien du dialogue social avec tous les acteurs et l’amélioration continue de l’environnement des affaires pour les employeurs.

Au nombre des avancées réalisées, le vice-Président ivoirien a cité, entre autres : le doublement du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) ; la mise en place des dispositifs spécifiques pour traiter les questions de l’accessibilité des jeunes à l’emploi et à l’entreprenariat ; la mise en place des programmes d’autonomisation des femmes par la réalisation d’activités génératrices de revenus ; l’élaboration d’une Stratégie nationale intégrée de transition de l’économie informelle vers l’économie formelle pour la transformation qualitative des emplois ; la révision du Code du Travail qui a permis de traiter des questions essentielles telles que le harcèlement au travail, la lutte contre la précarité de l’emploi, le renforcement de la sécurité et santé au travail, ainsi que l’amélioration de l’employabilité des jeunes.

Ce fut par ailleurs l’occasion pour le vice-Président de la République de réitérer les remerciements de la Côte d’Ivoire à tous ceux qui ont contribué au retour effectif, à Abidjan, du Bureau régional de l’OIT pour l’Afrique qui couvre 54 pays.

Il a clos son propos en donnant rendez-vous à Abidjan, en décembre 2019, pour la 14ème Réunion régionale africaine de l’OIT.

Au premier rang des personnalités et officiels ivoiriens qui accompagnaient le vice-Président DUNCAN pour son allocution à cette tribune des Nations-Unies figuraient notamment deux membres du gouvernement : le ministre de l’Emploi et la Protection sociale, M. Pascal Kouakou ABINAN, et le ministre de l’Economie numérique et la Poste, et Claude Isaac DE. Etaient également présents le patronat représenté par le Directeur exécutif de la Confédération générale des Entreprises de Côte d’Ivoire, M. Stéphane AKA-AGHUI, et le monde des travailleurs représenté par le Secrétaire général de la Centre syndicale Dignité, M. Elie Dago BOGA.

Passage obligé pour le vice-président ivoirien avant sa déclaration devant la séance de haut niveau de la 108ème session de la conférence Internationale du Travail, la signature du livre d’or du centenaire de l’OIT où il a marqué noir sur blanc, au nom du Président de la République, son souhait de voir l’OIT « relever les enjeux et défis liés à la mondialisation et aux changements climatiques ».

Au cours de la même journée du 10 juin, le vice-Président de la République s’est entretenu en début d’après-midi, au siège du Bureau International du Travail (BIT), avec la présidente de la 73ème Session de l’Assemblée générale des Nations-Unies, Mme Maria Fernanda ESPINOSA GARCES. Cette dame a été la quatrième femme élue à ce poste depuis la création de l’ONU, alors qu’elle était ministre des Affaires étrangères de son pays, l’Equateur.

Les échanges entre les deux personnalités ont porté sur plusieurs questions d’actualité, notamment la gouvernance mondiale et multilatéralisme, le climat, la sécurité, et l’économie et la coopération Sud-Sud.

Notons que c’est en 1960 que la Côte d’Ivoire a signé son adhésion à l’OIT qui s’avère être la première institution spécialisée du système des Nations Unies, fondée en avril 1919.

Le vice-Président de la République a regagné Abidjan le 11 juin 2019.

Close