Le vice-Président de la République a présidé l’ouverture officielle de l’hommage national à feu Bernard B. DADIE

Le vice-Président de la République a présidé l’ouverture officielle de l’hommage national à feu Bernard B. DADIE

Le vice-Président de la République a présidé l’ouverture officielle de l’hommage national à feu Bernard B. DADIE

Le vice-Président de la République, S.E.M. Daniel Kablan DUNCAN, a présidé le mardi 09 avril 2019, au Palais de la Culture, la cérémonie d’ouverture officielle de l’hommage national à feu Bernard B. DADIE, écrivain, académicien et ministre de la Culture sous Félix HOUPHOUËT-BOIGNY, décédé le 09 mars 2019, à l’âge de 103 ans.

Devant la famille du défunt et un parterre de personnalités et d’étudiants des grandes écoles des lettres et des arts, le vice-Président de la République s’est dit honoré de représenter à cette cérémonie le Chef de l’Etat, S.E.M. Alassane OUATTARA, au moment où toute la nation rend hommage à « notre illustre et émérite écrivain ivoirien (…) dont l’âge avancé n’avait en rien entamé la vigueur et la clarté de l’esprit. »

Rappelant ses œuvres les plus connus telles que ‘’Climbié’’, ‘’Monsieur Thogo-Gnini’’, ‘’Carnets de prison’’ et ‘’Le pagne noir’’, le vice-Président DUNCAN a révélé que l’homme avait confié qu’il était devenu écrivain pour « écarter les ténèbres » et « ouvrir, à chacun, des fenêtres sur le monde.»

Tout en regrettant que Bernard DADIE n’avait pas pu obtenir le Prix Nobel de la Littérature comme le souhaitait vivement le monde littéraire ivoirien, le vice-Président de la République s’est cependant réjoui que l’illustre disparu a eu un Nobel d’un autre type, tout aussi glorieux ; il s’agit du Nobel de la reconnaissance de sa grandeur d’écrivain par les millions d’élèves et d’étudiants, sur plusieurs générations, pas seulement en Côte d’Ivoire, mais aussi en Afrique, voire dans le monde.

Le vice-Président de la République a par ailleurs par ailleurs rappelé et salué la vocation de combattant de la liberté qu’était aussi Bernard B. DADIE ; ce qui lui avait valu la prison en 1949, sous l’administration coloniale alors qu’il était jeune militant du PDCI-RDA.

Il a aussi magnifié Bernard DADIE tout en rappelant le passé tout aussi glorieux des siens qu’il va maintenant rejoindre dans l’au-delà, notamment son père Gabriel DADIE et sa sœur Hortense AKA-ANGHUI.

Pour finir, le vice-Président de la République s’est tourné vers les jeunes venus nombreux à la cérémonie pour leur réciter textuellement cette formule que l’illustre disparu prônait et prononçait régulièrement à l’endroit de la jeunesse pour lui enseigner le goût du travail comme valeur cardinal, et qu’il lui laisse comme héritage: « Le travail, et après le travail, l’indépendance, mon enfant. N’être à la charge de personne : telle doit être la devise de votre génération. Et il faut fuir celui qui n’aime pas le travail !»

La cérémonie a par ailleurs été marquée par le mot de bienvenue de M. Albert François AMICHIA, ministre de la Ville et maire de Treichville ; cette commune qui, a-t-il témoigné, reste le terroir de la famille DADIE depuis un siècle.

Un autre temps fort de la cérémonie a été la représentation artistique très émouvante exécutée par un groupe d’artistes-comédiens qui, dans une procession coordonnée partant dans des quatre coins de la salle François LOUGAH, sont allés poser le portrait de l’illustre disparu dans la chapelle ardente dressée pour la circonstance, avant de dire et mimer ses textes dans une chorégraphie bien à propos.

Le programme d’hommage national à feu Bernard B. DADIE, ouvert le lundi 08 avril 2019 par l’hommage de l’Académie des Sciences, des Arts, des Cultures d’Afrique et des Diasporas Africaines (ASCAD), s’achèvera le vendredi 12 avril 2019, avec la levée de corps et la messe de requiem à la Cathédrale Saint-Paul du Plateau, suivies de l’inhumation au cimetière de Williamsville.

Au premier rang des personnalités aux côtés du vice-Président de la République lors de la cérémonie officielle du 09 avril, se trouvaient également le ministre de la Culture et de la Francophonie, M. Maurice Kouakou BANDAMAN, la ministre de la Femme, de la famille et de l’Enfant, Mme Ramata LY-BAKAYOKO, la Député de Cocody, Mme Yasmina OUEGNIN, ainsi que plusieurs ambassadeurs et diplomates.

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