Une Côte d’Ivoire solidaire : La création de la richesse

Le deuxième pilier de la Côte d’Ivoire Solidaire est la création de la richesse, source d’emplois. Cela passe par la transformation structurelle de notre économie, notamment par l’industrialisation. Une création partagée de la richesse nationale, portée par nos entrepreneurs, nos entreprises, grandes ou petites, nos agriculteurs, nos femmes, nos jeunes, nos artisans de tous les secteurs d’activités. Pour y parvenir, l’Etat jouera pleinement son rôle de Chef d’orchestre et va :
1.1. Accélérer la création de richesses ;
2.2. Promouvoir le secteur privé comme moteur de la croissance et de l’emploi ;
2.3. Améliorer le financement de l’économie ;
2.4. Poursuivre l’amélioration du climat des affaires ;
2.5. Renforcer les infrastructures économiques ;
2.6. Développer l’économie numérique.

1. ACCÉLÉRATION DE LA CRÉATION DE RICHESSES

 Secteur 1 - Agriculture, ressources animales et halieutiques et chaînes agro-alimentaitres :

• Sécurisation du foncier rural ;
• Modernisation et professionnalisation de l’agriculture ;
• Professionnalisation des producteurs et renforcement des services financiers et des services d’assurances des risques agricoles ;
• Construction de laboratoires de recherche et de contrôle qualité (Cacao, Café, Palmier à Huile ;
• Vulgarisation de la recherche appliquée pour de hauts rendements ;
• Amélioration de l’accès au financement des agriculteurs ;
• Renforcement de l’accès aux infrastructures de base ;
• Renforcement de l’accessibilité des petits paysans aux intrants et matériel végétal performant à haut rendement ;
• Accélération de la transformation des chaînes de valeur rizicole et du manioc ;
• Promotion d’une aquaculture et d’une pisciculture compétitives, et développement des infrastructures de production, de transformation, de conservation des produits animaux et halieutiques à travers la promotion d’élevages modernes.

 

Secteur 2 - Préservation de l’environnement et protection de nos forêts :

• Meilleure valorisation et protection des forêts classées ;
• Renforcement des filières vertes ;
• Renforcement de la résilience du littoral ;
• Développement d’un plan national d’investissement multisectoriel, incluant les points chauds de la dégradation côtière (Assinie, Grand-Bassam, Abidjan, Grand-Lahou et SanPédro).

 

Secteur 3 - Industrie, commerce et artisanat :

• Mise en place d’une politique volontariste de l’Etat pour la fabrication locale de produits industriels ;
• Sécurisation du foncier industriel pour la création de zones industrielles dans chacune des régions ;
• Facilitation à l’accès des locaux aux matières premières ;
• Poursuite de la facilitation de l’accès des PME à la commande publique ;
• Développement d’une industrie automobile en Côte d’Ivoire : usines de montage ;
• Création d’usines d’Assemblage d’équipements de transport, de matériels électroniques et médicaux ;
• Intégration des principales matières premières dans la chaîne des valeurs mondiales (cacao, coton, anacarde, hévéa, etc.)
• Élaboration et mise en œuvre du programme de développement du commerce intérieur prévoyant l’assainissement du secteur du commerce et la suppression des monopoles de fait dans certaines filières (bois, viande, poisson, commerce de détail) et
insertion des nationaux ;
• Restructuration des organes de promotion des produits « Made in Côte d’Ivoire » à l’exportation.

Secteur 4 - Mines et hydrocarbures :

• Création de Pôle intégré « downstream » aux normes internationales sur les activités raffinage / trading / stockage pour assurer l’approvisionnement national et à l’hinterland ;
• Développement d’une carte géologique du pays qui sera accessible à tous les investisseurs ;
• Intensification de la répression contre l’orpaillage clandestin et extension du déguerpissement à l’ensemble du territoire national en relation avec les services judiciaires ;
• Renforcement de l’encadrement des artisans miniers à travers la création de chantiersécoles ;

• Intensification des campagnes de promotion du bassin sédimentaire ivoirien auprès de nouveaux majors pétroliers et des investisseurs locaux ;
• Amélioration de la compétitivité du corridor ivoirien pour se positionner en hub pétrolier de la sous-région.

 

Secteur 5 - Industrie du tourisme, des arts et des loisirs :
Tourisme :

• Formation de professionnels dans le secteur du tourisme ;
• Poursuite de la mise en œuvre de la stratégie nationale de développement touristique baptisée « Sublime Côte d’Ivoire » ;
• Réalisation sur l’ensemble du territoire national d’infrastructures et de lieux d’expression culturelle ;
• Construction de la bibliothèque dénommée « Bibliothèque de la Renaissance Africaine » à Abidjan dans le cadre de notre politique de promotion et de valorisation du livre, ainsi que de la maison du cinéma ;
• Création de zones d’intérêt touristiques prioritaires et protégées ;
• Construction de la cité de la culture, des sciences et techniques à Yamoussoukro,
Sport :
• Construction des infrastructures de la CAN 2023 (stades de 40 mille places à Bouaké, 25 mille places à Korhogo, San-Pédro et Yamoussoukro, 8 cités CAN) ;
• Création de centres de loisirs et réhabilitation des infrastructures sportives ;
• Développement d’une politique de détection des talents en milieu scolaire et universitaire.

 

2-2. PROMOTION DU SECTEUR PRIVÉ COMME MOTEUR DE LA CROISSANCE ET DE L’EMPLOI

Développement et promotion des champions nationaux

• Promotion et prise de participation dans des « joint-ventures » pour la transformation des produits nationaux et le développement de labels nationaux : Made in Côte d’Ivoire ;
• Appui direct aux PME nationales en milieu rural/agricole et urbain, afin d’accroître leurs capacités d’investissement et de production, de commercialisation et ainsi de génération de revenus et de création d’emplois ;
• Facilitation de l’accès au crédit et renforcement des capacités d’absorption des PME.

Entrepreneuriat en milieu urbain

• Mise en œuvre d’un programme de formation des jeunes opérateurs en milieu urbain à travers un système de reconversion ou de formation qualifiante ciblant les métiers de l’agriculture et de l’agro-alimentaire, l’habillement, l’habitat, le numérique et le tourisme ;
• Facilitation de l’accès à l’habitat, notamment à travers des mécanismes de promotions immobilières et de location-vente adaptés aux milieux urbains.

2-3. AMÉLIORATION DU FINANCEMENT DE L’ÉCONOMIE

• Renforcement du Partenariat Public-Privé ;
• Renforcement de la Caisse des Dépôts et Consignations pour le financement de l’économie ;
• Élargissement de l’assiette fiscale pour mobiliser les ressources propres nécessaires au financement de l’ économie ;
• Mobilisation de l’Épargne domestique ;
• Financements innovants et alternatifs ;
• Développement de nouveaux produits et services financiers innovants ;
• Poursuite du développement du capital risque pour le financement des PME ;
• Renforcement des financements spécialisés de promotion sectoriels (Agriculture, Industrie, Habitat) ;
• Approfondissement du marché financier ;
• Mise en place d’un marché hypothécaire ;
• Renforcement de la sécurisation du foncier urbain.

2-4. POURSUITE DE L’AMÉLIORATION DU CLIMAT
DES AFFAIRES

• Accélération des réformes engagées pour améliorer l’environnement des affaires, notamment dans le cadre du Doing Business, du Millénium Challenge Corporation ainsi que l’Open Gouvernement Partnership (OGP) ;
• Mise en place d’un système d’information géographique du foncier urbain et rural pour une modernisation en profondeur du cadastre ivoirien et la consolidation des droits de propriété ;
• Mesures de suivi et d’accompagnement des intentions d’investissements étrangers ;
• Renforcement de la prévention et de la lutte contre la corruption et les infractions assimilées.

2-5. DÉVELOPPEMENT DE L’ÉCONOMIE NUMÉRIQUE

• Accélération de la digitalisation de l’administration, des démarches administratives et du secteur privé ;
• Vulgarisation des TIC auprès de toutes les couches de la population, en offrant un accès à coût réduit à Internet ;
• Amélioration de la qualité du service et couverture intégrale du territoire en téléphonie et Internet haut-débit avant 2025 ;
• Généralisation de l’accès à Internet haut débit aux ménages (le last mile) ;
• Réforme du cadre juridique du VITIB et mise en œuvre de son plan de développement ;
• Augmentation des capacités de formation d’ingénieurs et techniciens spécialisés en IT et en Télécommunication des structures publiques et privées d’enseignement de l’informatique et des TIC ;
• Mise sur pied du programme « Digital Abidjan » hub numérique francophone de l’Afrique de l’Ouest ;
• Mise à disposition de l’Internet gratuit dans tous les établissements d’enseignement et de santé publics ;
• Création de réseau d’écoles de reconversion au numérique ;
• Formation de plus de 75 000 ingénieurs et techniciens spécialisés au digital d’ici 2030 ;
• Création des incubateurs d’entreprises et de startups ;
• Création du E-agriculture et digitalisation de la chaîne de valeur agricole ;
• Mise en place du Data Center national.

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