Le vice-Président de la République à l’ouverture officielle de la Conférence des Premières Dames d’Afrique de l’Ouest et du Sahel

Le vice-Président de la République à l’ouverture officielle de la Conférence des Premières Dames d’Afrique de l’Ouest et du Sahel

Le vice-Président de la République à l’ouverture officielle de la Conférence des Premières Dames d’Afrique de l’Ouest et du Sahel

Le vice-Président de la République, S.E.M. Daniel Kablan DUNCAN, était ce mardi 17 octobre, au Sofitel Hôtel Ivoire, aux côtés de Mme Dominique OUATTARA, à l’ouverture solennelle de la Conférence des Premières Dames d’Afrique de l’ouest et du Sahel. Il représentait le Chef de l’Etat, S.E.M. Alassane OUATTARA, à ce grand rassemblement portant sur les problématiques de la Lutte contre les violences, la traite, l’exploitation et le travail des enfants, de l’autonomisation des femmes et de la dividende démographique.

Au total quatorze Premières Dames du Bénin, du Burkina Faso, du Cap-Vert, de la Gambie, du Ghana, de la Guinée, de la Guinée-Bissau, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Nigeria, du Sénégal, de la Sierra Leone et du Tchad ont répondu à l’invitation de la Première Dame de Côte d’Ivoire. Si six d’entre elle ont pu faire le déplacement d’Abidjan, les huit autres étaient représentées à un haut niveau.

Au nom du Président de la République, S.E.M. Alassane OUATTARA, le vice-Président DUNCAN a loué l’engagement des Premières Dames pour les causes sociales diverses qu’elles soutiennent à travers le continent. Il a en particulier égrené les nombreuses actions de Mme Dominique OUATTARA en faveur des femmes et des enfants, partant de la création de la Fondation Children of Africa à la lutte contre l’exploitation et le travail des enfants, passant par la construction de l’Hôpital Mère-Enfant de Bingerville, la création du Fonds d’Appui aux Femmes de Cote d’Ivoire porté aujourd’hui  à 10 milliards de FCFA, etc.

Pour clore son propos, le vice-Président de la République, au nom du chef de l’Etat, a suggéré aux Premières Dames réunies, la mise en place d’un Comité de suivi-évaluation des résolutions de leurs assisses, afin d’en assurer une meilleure mise en œuvre.

Prononçant le discours d’ouverture, La Première Dame de Côte d’Ivoire a confié que par l’organisation de cette conférence des Premières Dames d’Afrique de l’Ouest et du Sahel, elle visait surtout une plus grande implication de toutes les femmes dans la lutte contre les pires formes de travail des enfants pour gagner ce combat, en rappelant l’adage qui dit « Ce que femme veut, Dieu le veut ».

Ces mots de Mme Dominique OUATTARA ont rejoint les propos du président de la Commission de la CEDEAO, M. Marcel Alain De SOUZA, qui, dans son intervenant avant le vice-Président de la République, a exhorté les Premières Dames à être les véritables avocates des causes qu’elles épousent auprès de leurs époux les Chefs d’Etat car, dira-t-il, elles ont l’avantage de pouvoir leur chuchoter à l’oreille pour les amener à prendre les bonnes décisions.

Ce fut aussi l’occasion pour la Première Dame de Côte d’Ivoire d’appeler les uns et les autres à éviter l’amalgame souvent fait au sujet du travail des enfants. Il faut bien distinguer, d’une part, les tâches domestiques légères confiées aux enfants dans la cellule familiale, en dehors de leurs heures de classe et d’apprentissage, et, d’autre part, ce qui est condamnable, à savoir les pires formes de travail des enfants où ils sont victimes d’exploitation et privé de leurs droits.

Au nombre des illustres personnalités d’ici et d’ailleurs qui ont marqué de leur présence la cérémonie d’ouverture de ce jour, on peut citer le Grande Chancelière de l’Ordre national e Côte d’Ivoire, Mme Henriette DAGRI DIABATE, le ministre de l’Emploi et de la Protection sociale, Président du Comité interministériel de la Lutte contre la Traite, l’Exploitation et le travail des Enfants, M. Jean-Claude KOUASSI, la représentante du ministère du Travail des Etats-Unis, Mme Tanya RASA.

 

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