Allocution d'ouverture de S.E.M Alassane OUATTARA a la 5éme conférence au Sommet des Chefs d’Etat du Traité d'Amitié et de Coopération de Côte d'Ivoire - Burkina Faso

Allocution d'ouverture de S.E.M Alassane OUATTARA a la 5éme conférence au Sommet des Chefs d’Etat du Traité d'Amitié et de Coopération de Côte d'Ivoire - Burkina Faso

Allocution d’ouverture de S.E.M Alassane OUATTARA a la 5éme conférence au Sommet des Chefs d’Etat du Traité d’Amitié et de Coopération de Côte d’Ivoire – Burkina Faso

Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso et cher frère;

Messieurs les Premiers Ministres;

Messieurs les Ministres d’Etat ;

Mesdames et Messieurs les Ministres ;

Monsieur le Gouverneur du District Autonome de Yamoussoukro ;

Honorables membres de la délégation du Burkina Faso ;

Honorables invités,

Mesdames et Messieurs,

Monsieur le Président et Cher Frère,

Je suis particulièrement heureux de vous accueillir ici à Yamoussoukro, à l’occasion de la première visite que vous effectuez en Côte d'Ivoire, depuis votre investiture à la magistrature suprême de votre pays.

Je voudrais donc vous souhaiter la cordiale bienvenue à Yamoussoukro, ainsi qu’à la délégation qui vous accompagne, à l'occasion de la 5ème Conférence au Sommet du Traité d’Amitié et de Coopération entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso.

Monsieur le Président du Burkina Faso,

Mesdames et Messieurs,

Je me réjouis de la reprise des sessions du Traité d’Amitié et de Coopération ivoiro-burkinabè, qui unit nos deux pays depuis juillet 2008.

Ce traité a permis à la coopération entre la République de Côte d’Ivoire et le Burkina Faso de s’intensifier, par la volonté politique de nos deux Gouvernements et la tenue régulière de nos instances de dialogue et d’échanges.

Aujourd’hui, grâce à cet important instrument de coopération, la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso deviennent un espace de prospérité partagée que nous devons résolument consolider.

Cette cinquième Conférence au Sommet, qui nous réunit ce jour, marque à la fois un nouveau départ mais aussi une continuité. Elle marque surtout un tournant dans l’appropriation du Traité d’Amitié et de Coopération par nos populations, qui attendaient d’être rassurées sur la solidité de notre communauté de destin.

Monsieur le Président,

Mesdames et Messieurs,

Les grands projets structurants ont déjà été identifiés dans le cadre de la mise en oeuvre de notre Traité d’Amitié et de Coopération; certains bénéficient d’un début de réalisation. Nous devons à présent nous atteler à les mener à leur terme.

Je pense en particulier au projet d’Autoroute Abidjan-Ouagadougou et à celui de la réhabilitation du chemin de fer Abidjan-Ouagadougou-Kaya et son prolongement jusqu’à Tambao. Ces projets auront un impact considérable sur nos échanges bilatéraux, sur la vie de nos populations et sur l’économie de notre espace sous régional.

Même si nous pouvons nous réjouir du chemin parcouru dans le renforcement de l’intégration économique et humaine de nos deux pays, nous devons toutefois reconnaître que beaucoup reste encore à faire, afin que le niveau de nos échanges commerciaux reflète le potentiel économique de nos pays.

Le Traité d’Amitié et de Coopération nous offre ainsi l’opportunité d’aller plus loin, de nouer un véritable partenariat économique et commercial, mais aussi stratégique, pour répondre efficacement à la menace terroriste et aux autres formes de menaces transnationales.

Monsieur le Président du Burkina Faso,

Mesdames et Messieurs,

Les questions sécuritaires, notamment la lutte contre le terrorisme, font désormais partie intégrante de l’agenda du Traité d’Amitié et de Coopération, après les attaques

terroristes qui ont touché nos populations et en raison de la volatilité de la situation sécuritaire sous-régionale.

Tout en m’inclinant à nouveau devant la mémoire des victimes innocentes de ces actes barbares, je voudrais saluer la réaction courageuse de nos populations et des forces de sécurité, qui ont évité à nos pays de véritables tragédies.

Face à la généralisation des actes terroristes, nous devons conférer à notre Traité un volet de coopération sécuritaire renforcée et performant, et oeuvrer au renforcement des outils régionaux de sécurité collective. Nous devons également approfondir les échanges en matière de renseignement et doter nos pays et notre sous-région de capacités de réaction et d’intervention rapides.

Je sais que ces sujets ont fait l’objet de discussions entre nos deux délégations au cours des réunions préparatoires. Je voudrais donc saisir cette occasion pour adresser mes félicitations aux Ministres et aux Experts pour la qualité des documents issus des consultations fructueuses qu’ils ont menées pendant de longues heures.

Je félicite tout particulièrement les Premiers Ministres de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso pour la bonne conduite des travaux.

Monsieur le Président,

Distingués membres de la délégation burkinabè,

Mesdames et Messieurs,

Les défis qui nous attendent sont immenses. Mais au regard des aspirations profondes de nos peuples et de notre volonté commune d’exploiter les énormes potentialités qui existent entre nos deux pays, je suis convaincu que nos travaux permettront non seulement de donner une nouvelle impulsion aux relations déjà si fortes entre nos pays, mais également d’accroître le volume de nos échanges et en conséquence le bien-être de nos populations.

A cet égard, je voudrais exprimer ma disponibilité à examiner les questions qui restent en suspens, et prendre, de concert avec mon frère, le Président KABORE, les décisions qui nous permettront d’atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés.

Je déclare à présent ouverts les travaux de la 5ème Conférence au Sommet des Chefs d’Etat du Traité d’Amitié et de Coopération entre la République de Côte d’Ivoire et le Burkina Faso.

Vive l’amitié, la fraternité et la coopération entre les peuples burkinabè et ivoirien.

Je vous remercie.

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