• Madame et Messieurs les Présidents des Institutions de la République ;
• Monsieur l’Inspecteur Général d’Etat de Côte d’Ivoire ;
• Madame la Ministre d’Etat ;
• Mesdames et Messieurs les Ministres ;
• M. Téte ANTONIO, Ministre des Relations extérieures de l’Angola ;
• Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Représentants des Missions Diplomatiques ;
• Madame Karen HOGAN, Vérificatrice Générale du Canada ;
• Monsieur Julio BACIO TERRACINO, Chef de la Division de l’Intégrité du Secteur Public de l’OCDE ;
• Monsieur l’Inspecteur Général d’Etat de Djibouti, Secrétaire Exécutif du FIGE ;
• Mesdames et Messieurs les Inspecteurs Généraux d’Etat d’Afrique et Autorités des Institutions Assimilées ;
• Mesdames et Messieurs les Inspecteurs d’Etat et Auditeurs ;
• Honorables invités ;
• Mesdames et Messieurs.
La Côte d’Ivoire est heureuse d’abriter le Colloque International sur le thème «Gouvernance, performance économique et évaluation des politiques publiques : rôle et responsabilité des Institutions Supérieures de Contrôle de l’ordre administratif ».
Au nom de Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire, que j’ai l’honneur de représenter, je voudrais vous adresser mes chaleureuses salutations et vous souhaiter la cordiale bienvenue. Akwaba en Côte d’Ivoire.
Je me réjouis de la présence, à ce Colloque International, de leurs Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Représentants des Missions Diplomatiques, dont l’engagement pour la question de la lutte contre la corruption a toujours épousé la vision du Chef de l’Etat, d’inscrire résolument la Côte d’Ivoire parmi les modèles de la bonne gouvernance.
Recevez, Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs, mes salutations distinguées.
Je voudrais saluer le Secrétaire Exécutif du FIGE, Monsieur Hassan SULTAN, Inspecteur Général d’Etat de Djibouti. Je voudrais le féliciter pour ses actions et initiatives novatrices, destinées à promouvoir et harmoniser les principes de bonne gouvernance et de transparence.
Je note aussi, avec satisfaction, la présence des Institutions et Partenaires Techniques, Représentants de la BAD, de la Banque Mondiale et de l’Agence Française de Développement (AFD) en Côte d’Ivoire.
Je salue, enfin, Madame Karen Hogan, Vérificatrice Générale du Canada, qui nous suit par visioconférence.
Je tiens à remercier toutes les éminentes personnalités ici présentes pour l’intérêt qu’elles accordent à ce colloque et pour leur précieuse contribution aux résultats attendus.
Monsieur l’Inspecteur Général d’Etat de Côte d’Ivoire,
Je voudrais vous féliciter pour l’organisation du présent Colloque International et pour toutes vos initiatives destinées à hisser l’Inspection Générale d’Etat et améliorer ses performances dans nos pays.
Excellences,
Mesdames et Messieurs,
Chers hôtes venus des pays frères et amis,
La Côte d’Ivoire considère que ces assises sont d’utiles occasions de découverte mutuelle et d'échanges, en vue de trouver les solutions les mieux adaptées à la question de la responsabilité des structures publiques de contrôle interne, face aux grands défis des Etats africains en matière de gouvernance. Et le thème général de ce Colloque épouse bien cette problématique.
En effet, le continent africain, de façon générale, subit l’impact des mauvaises pratiques de gouvernance.
Partant de ce constat, les institutions supérieures de contrôle ont un rôle majeur à jouer, tant dans le contrôle du respect des normes, que dans l’apport de valeur ajoutée.
La question de la responsabilité devient dès lors une question centrale dans la recherche de réponses aux problèmes de mauvaise gouvernance.
C’est d’ailleurs pour cette raison, que Son Excellence le Président Alassane OUATTARA a toujours mis l’accent sur la nécessité de développer une Administration plus performante et plus engagée.
Il s’agit ainsi, pour l’Administration ivoirienne, d’opérer un changement radical pour devenir un puissant instrument de développement, au service du secteur privé, des régions et des citoyens. Et cela doit, selon le Président de la République, s’accompagner d’une culture plus forte de la responsabilité.
A ce propos, Gustave Le Bon, Sociologue français du 19ème siècle, disait que « L’anarchie est partout quand la responsabilité n’est nulle part ». Et il avait raison.
Mesdames et Messieurs,
Le développement d’un pays est un processus qui vise à transformer et à améliorer les conditions et le cadre de vie des populations.
Pour y parvenir, il faut utiliser de façon plus rationnelle et efficace la richesse nationale, rendre la croissance économique plus inclusive, mais surtout, disposer de ressources humaines de qualité.
Il appartient à l’Etat de mettre en place des stratégies de contrôle du fonctionnement des services et de l’utilisation des moyens humains, matériels et financiers, s’il veut consolider le développement et permettre une meilleure distribution des fruits de la croissance.
Le bien-être d’un Etat et celui de ses citoyens dépendent bien sûr, en grande partie, de sa santé économique.
A ce titre, la bonne gouvernance confère des enjeux évidents pour la collectivité. Et, on ne le dira jamais assez, il existe une corrélation directe entre la bonne gouvernance et les structures économiques, la santé sociale, culturelle et physique d’une population.
Pour réussir cet équilibre, il est indispensable de ne plus en faire seulement l’affaire de l’Etat, mais de responsabiliser chacun des acteurs du développement, en les amenant à prendre véritablement conscience de leur rôle et de l’assumer de manière responsable.
Mesdames et Messieurs, Chers Participants,
L’un des résultats attendus de ce colloque est de faire en sorte que le rôle et la responsabilité de chacun soient mieux imaginés et placés au cœur du processus de contrôle.
Il faut, par conséquent, que la bonne gouvernance soit tout simplement synonyme de transparence, de participation, de respect du droit et de responsabilité.
Notre souhait est que cette rencontre permette aux institutions supérieures de contrôle de l’ordre administratif de nos Etats, de mieux déterminer leurs objectifs, afin de se donner les moyens de les atteindre durablement.
Je suis certain que, grâce à ce colloque, haut lieu de partage d’idées inspirantes, nos Inspecteurs Généraux d’Etat sauront assurer plus efficacement l’évaluation des politiques menées en faveur de la bonne gouvernance.
Mesdames et Messieurs les participants,
Je mesure l’ampleur de votre travail. Les enjeux du contexte actuel vous amènent à vous impliquer davantage dans la recherche de réponses adéquates, en tant que responsables des structures publiques de contrôle interne. Il vous appartient, dès lors, de faire face aux grands défis et d’améliorer la note des Etats africains en matière de gouvernance.
Pour finir, je tiens à réitérer mes remerciements à tous les intervenants et panelistes, car je sais que leurs expériences respectives permettront d’aboutir à des propositions éclairées et à des solutions pérennes, destinées à mieux tirer profit de la ressource publique.
Au demeurant, nous restons attentifs à toutes les propositions et attendons, avec intérêt, les conclusions et recommandations qui résulteront de cette rencontre, persuadés qu’elles permettront d’améliorer le dispositif de contrôle et d’audit interne dans le sens de la thématique qui nous réunit ce jour.
En souhaitant plein succès à vos travaux, je déclare ouvert le 10ème Colloque International du Forum des Inspections Générales d’Etat d’Afrique et Institutions Assimilées (FIGE).
Je vous remercie.