Le Vice-Président de la République a prononcé une allocution à la 78e Session de l’Assemblée Générale des Nations Unies, à New York

Le Vice-Président de la République a prononcé une allocution à la 78e Session de l’Assemblée Générale des Nations Unies, à New York

Le Vice-Président de la République a prononcé une allocution à la 78e Session de l’Assemblée Générale des Nations Unies, à New York

Le Vice-Président de la République, M. Tiémoko Meyliet KONE, a prononcé, au nom du Chef de l’Etat, S.E.M. Alassane OUATTARA, une allocution à la tribune des Nations Unies, ce jeudi 21 septembre 2023, à New York, dans le cadre du Débat général de la 78e Session ordinaire de l’Assemblée Générale de l’ONU.

Le Vice-Président de la République a axé son intervention sur des problématiques qui demeurent presque entières sur la table des Nations Unies, face aux défis du développement économique et social, avant de présenter les progrès réalisés par notre pays, en dépit des menaces de divers ordres.

Le Vice-Président de la République a d’abord situé le contexte de cette Session, rappelant qu’elle se tient à un moment de grande incertitude pour notre planète et nos Etats, qui sont confrontés à des crises multiformes et de grande ampleur.

Le Vice-Président de la République a, ensuite, relevé le bilan peu satisfaisant du financement des 17 objectifs du développement durable (ODD) à l’horizon 2030. Les menaces en constante progression sur la paix et la sécurité dans le monde, dominées par le conflit en Ukraine et l’activisme des groupes armés terroristes qui sévissent du Sahel à la corne de l’Afrique, le dérèglement climatique et ses conséquences multiples et douloureuses, ainsi que la pandémie du Covid-19 ayant mis à nu la fragilité de nos systèmes de santé, sont autant de problématiques abordées lors de son intervention.

Concernant le financement des ODD, le Vice-Président de la République a déploré le bilan peu satisfaisant à mi-parcours, dû notamment aux dépenses de sécurité qui augmentent, s’étant imposées comme priorité au fil des années un peu partout à travers le monde. Il a cité le cas particulier de la Côte d’Ivoire, qui accueille des milliers de réfugiés, issus des pays voisins frappés par le terrorisme, et leur consacre d’importantes ressources financières qui auraient pu servir à mieux financer le développement.

Il a, en effet, rappelé combien l’insécurité liée au terrorisme réduit à néant des décennies d’efforts et de progrès dans les secteurs essentiels de l’éducation, de la santé, de la culture et du travail. Tous ces conflits minent le développement de nos pays, dénient aux femmes et aux minorités leurs droits fondamentaux, et rejettent toute idée de liberté et de démocratie. Aussi, M. Tiémoko Meyliet KONE a-t-il invité les nations du monde à en réduire le coût, en privilégiant la voie de la prévention et les mécanismes de leur règlement pacifique.

Parlant du dérèglement climatique qui provoque de violentes catastrophes naturelles, avec des coûts humains et matériels très élevés, il a appelé la communauté internationale à davantage de solidarité.

Le Vice-Président de la République a, par ailleurs, déploré la fragilité des systèmes de santé à travers le monde, révélée par la pandémie du Covid-19, qui continue de peser sur nos économies et sur nos capacités à faire face à la demande sociale pressante.

Enfin, le Chef de la délégation ivoirienne à la 78e Session ordinaire de l’Assemblée générale de l’ONU a profité de cette éminente tribune, pour présenter les progrès économiques et sociaux réalisés sous le leadership de SEM le Président Alassane Ouattara, en dépit du contexte mondial et régional difficile, ainsi que les avancées démocratiques, couronnées par le bon roulement des récentes élections municipales, régionales et sénatoriales.

Il a également souligné la solidité de l’économie ivoirienne, qui a permis de baisser le taux de pauvreté à 36,5% aujourd’hui contre 56% en 2011, et de financer le Programme social du Gouvernement (PS-Gouv), destiné à atteindre les ODD à l’échéance 2030. A ce propos, il a attiré l’attention sur les risques de fragilisation des efforts de la Côte d’Ivoire, face à l’afflux massif de réfugiés qu’elle se doit de prendre en charge.

Pour finir, le Vice-Président Tiémoko Meyliet KONE a invoqué l’urgence de s’inscrire dans la dynamique du multilatéralisme, la voie toute indiquée pour réformer la gouvernance mondiale et retrouver le sens d’une plus grande solidarité entre les nations. Un principe cher au Chef de l’Etat, SEM Alassane Ouattara, et au Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies, M. Antonio GUTERRES.

Télécharger le fichier joint ici.

Close