Allocution du Président OUATTARA dans le cadre de la 6e conférence au sommet du Traité d'Amitié et de Coopération entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso

Allocution du Président OUATTARA dans le cadre de la 6e conférence au sommet du Traité d'Amitié et de Coopération entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso

Allocution du Président OUATTARA dans le cadre de la 6e conférence au sommet du Traité d’Amitié et de Coopération entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso

Excellence Monsieur le Président, cher frère,
Messieurs les Premiers Ministres,
Mesdames et Messieurs les Présidents d’Institution,
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Monsieur le Maire de Ouagadougou,
Mesdames et messieurs les Journalistes,
Honorables invités,
Mesdames et Messieurs,
Monsieur le Président, Cher Frère,

Je voudrais vous dire combien, ma délégation et moi-même, sommes sensibles à  l’accueil toujours chaleureux et fraternel qui nous est réservé chaque fois que nous séjournons dans votre belle capitale.
Je vous remercie très sincèrement pour toutes les délicates marques d’attention dont nous sommes l’objet de votre part, de la part de votre Gouvernement et de tout le peuple Burkinabè.

Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs,

Je voudrais saisir cette tribune pour vous réitérer mes remerciements pour le précieux soutien que votre pays a apporté à la Côte d’Ivoire, le 2 juin dernier, lors de son élection, au Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations Unies, pour la période 2018-2019.

Comme j’ai eu à le dire, juste après cette élection, mon pays remplira sa mission, dans le respect de nos valeurs de paix, de dialogue et de tolérance, ainsi que des principes de la Charte des Nations Unies.

Je me réjouis de pouvoir compter sur l’appui constant du Burkina Faso et sur l’expérience de votre pays à ce poste qu’il a occupé par le passé.

Je peux d’ores et déjà vous assurer du soutien de la Côte d’Ivoire en faveur de la prise en compte, par le Conseil de sécurité des Nations Unies, de nos priorités sécuritaires communes, notamment la lutte contre le terrorisme et le soutien au G5 Sahel, désormais inscrit à son agenda.

Dans quelques jours également, Abidjan aura le privilège d’abriter les huitièmes jeux de la Francophonie. La Côte d’Ivoire est fière d’accueillir la jeunesse francophone, venue du monde entier, afin de promouvoir par le sport et la culture, les valeurs que nous avons en partage. Je voudrais donc profiter de mon séjour ici, à Ouagadougou, pour convier le peuple burkinabè à cette fête sportive que nous voulons belle et joyeuse.

Monsieur le Président,

J’ai le plaisir d’être à vos côtés, pour co-présider les travaux de la 6ème Conférence au Sommet du Traité d’Amitié et de Coopération, qui lie si utilement nos deux pays et qui constitue un puissant levier pour le développement et le progrès. Ce traité est un exemple de réussite de la coopération Sud-Sud.

La priorité que nous donnons au renforcement de nos relations de bon voisinage et à la construction d’un axe économique, politique et social fort entre nos pays, doit demeurer l’engagement constant de nos gouvernements.
Je voudrais, à cet égard, vous exprimer toute ma gratitude, pour toutes les dispositions qu’il vous a plu de faire prendre pour la parfaite organisation de cette rencontre.

Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs,

Le Traité d’Amitié et de Coopération entre la République de Côte d’Ivoire et le Burkina Faso a atteint, aujourd’hui, une phase de maturité qui doit nous permettre de parachever les projets et les chantiers que nous avons initiés depuis cinq ans.

Dans ce cadre, nos gouvernements doivent veiller à ce que les nombreux accords signés depuis la création du Traité d’Amitié et de Coopération, soient effectivement mis en oeuvre. Nos populations, qui suivent avec intérêt nos rencontres, fondent beaucoup d’espoir dans cet instrument unique de coopération bilatérale. C’est pourquoi, je saisis cette occasion pour demander à nos ministres de faire preuve de plus d’audace, d’engagement, de détermination et de célérité dans la mise en oeuvre de nos décisions.

A cet égard, je me félicite de la tenue, les 29, 30 et 31 mars 2017 à Bobo Dioulasso, de la première réunion du Comité conjoint de suivi et d’évaluation du Traité d’Amitié et de Coopération, dont les résultats fort pertinents, ont facilité les travaux des présentes assises du Traité d’Amitié et de Coopération.

C’est une étape importante dans notre recherche d’efficacité, de cohésion et de cohérence dans nos actions.
En complément de ce dispositif, je me réjouis de la mise en place, conformément à l’article 16 de notre traité, du cadre de concertation au niveau des Chefs de Gouvernement sur les décisions et recommandations du Traité d’Amitié et de coopération.

Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs,

La présente session de la Conférence au Sommet de notre Traité, va se pencher sur de nombreuses questions, notamment :
- la sécurité et la défense,
- la réhabilitation, le renforcement et le développement des réseaux routiers et ferroviaires, notamment la réalisation de l’autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou et la réhabilitation du chemin de fer Abidjan-Kaya et son prolongement jusqu’à Tambao ;
- le suivi de la situation post-évacuation du Parc National du Mont Péko,
- la matérialisation de la frontière Burkina Faso - Côte d’Ivoire,
- la fourniture d’électricité et d’hydrocarbures au Burkina Faso.

Outre ces points, nos assises examineront également les questions relatives à la jeunesse et à la femme, franges de la population appelées à jouer un rôle crucial pour l’avenir de nos Etats.

Comme vous le voyez, il s’agit d’un agenda particulièrement chargé, qui reflète bien les priorités de nos pays ainsi que les défis que nous devons relever afin de garder le cap sur le développement.

Je voudrais saisir cette opportunité pour réitérer, Monsieur le Président, toute ma disponibilité et celle du Gouvernement ivoirien, à mener à bien et le plus rapidement possible, toutes les décisions qui seront prises par notre Sommet.

Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs,

Chaque Sommet de notre Traité d’Amitié et de Coopération doit nous permettre d’aller plus loin dans le renforcement de notre coopération ainsi que dans la prise en compte de nouvelles menaces et des défis globaux qui pourraient à terme, constituer des freins à notre ambition.

Nous devons pour cela faire face, ensemble, à la question de l’immigration illégale, du terrorisme et de la criminalité transnationale, ainsi qu’aux effets du réchauffement climatique dans tous les domaines.

Nous sommes certes sur la bonne voie ; mais nous devons travailler davantage afin de donner à nos deux pays le grand destin qui leur est promis afin de contribuer à l’approfondissement de l’intégration régionale et africaine.

Avant de conclure, je voudrais, Monsieur le Président du Faso, cher frère, vous réitérer tous mes remerciements pour les nombreuses marques d’attention ainsi que pour la chaleur de l’accueil qui nous a été réservé par vous-même, le Gouvernement et le peuple frère du Burkina.

Vive l’amitié et la fraternité entre le Burkina Faso et la République de Côte d’Ivoire !

 

Je vous remercie.

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