Le vice-Président de la République a coprésidé deux réunions de haut niveau consacrées au développement de l’Afrique au Centre de Développement de l’OCDE à Paris

Le vice-Président de la République a coprésidé deux réunions de haut niveau consacrées au développement de l’Afrique au Centre de Développement de l’OCDE à Paris

Le vice-Président de la République a coprésidé deux réunions de haut niveau consacrées au développement de l’Afrique au Centre de Développement de l’OCDE à Paris

Le vice-Président de la République, S.E.M. Daniel Kablan DUNCAN, était ce mardi 21 mai 2019, au Centre de Développement de l’Organisation de Coopération et de Développement économiques (OCDE), à Paris, où il a coprésidé la 5ème réunion de haut niveau du Comité directeur dudit Centre et procédé à l’ouverture officielle de la rencontre ‘’Dialogue de haut niveau sur l’Afrique’’ organisée en prélude à la 7ème édition de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD).

Les réunions se sont déroulées en présence du Secrétaire général de l’OCDE, M. José Angel GURRIA, du Président du Comité directeur du Centre de Développement, M. Manuel ESCUDERO, et du Directeur du Centre de Développement, M. Mario PEZZINI.

Aux côtés de trois autres coprésidents, le vice-Président de la République a dirigé les débats de la 5ème réunion de haut niveau de l’OCDE portant sur le thème «Le rôle des politiques nationales pour combattre les inégalités et les vulnérabilités, avec un focus sur la protection sociale ».

Cette réunion a été marquée par l’annonce de l’entrée officielle au Centre de Développement de l’OCDE de cinq nouveaux Etats membres que sont l’Equateur, le Guatemala, le Salvador, le Rwanda et le Togo.

Le vice-Président de la République, abordant le thème de la rencontre dans son message à l’auditoire, a regretté que les inégalités de revenus et de richesse s’accentuent partout dans le monde, et appelé les dirigeants à « donc transformer nos économies pour en faire des économies de plus en plus inclusives, capables d’offrir une prospérité partagé. »

Pour y parvenir, le vice-Président ivoirien a, pour sa part, recommandé l’usage d’un certain nombre d’instruments de politique nationaux directement axés sur la réduction des inégalités tels que la protection sociale. Et pour lui, l’enjeu commande « que les gouvernements s’engagent fermement et durablement à investir la protection sociale », et à « trouver les moyens d’élargir la couverture sociale en tenant compte des travailleurs de l’économie informelle. »

Citant le cas de son pays en exemple, le vice-Président DUNCAN a révélé que « par le levier budgétaire, la Côte d’Ivoire a fait passer le niveau des dépenses pro-pauvres de 1,3 milliards d’Euros en 2011 à 3,8 milliards d’Euros en 2019, soir un triplement en huit années »

Au nombre des mesures prises par le gouvernement ivoirien pour atteindre ces résultats et aller de l’avant, le vice-Président de la République a cité : la scolarisation obligatoire pour les enfants de 6 à 16 ans ; le programme des filets sociaux ; le renforcement de l’autonomisation économique des femmes notamment à travers des fonds d’appui à l’entrepreneuriat, la Couverture Maladie universelle, etc.

La clôture de la 5ème réunion de haut niveau du Comité directeur du Centre de Développement de l’OCDE, intervenue autour de 16H30, ce 21 mai, a été aussitôt suivie, à 17H, de l’ouverture du Dialogue de haut niveau sur l’Afrique, organisé dans le cadre des préparatifs de la 7ème édition de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD), prévue du 28 au 30 août 2019, au Japon, et de l’édition 2019 du rapport annuel Dynamiques du Développement en Afrique produit par la Commission de l’Union africaine et l’OCDE.

Il est revenu au vice-Président ivoirien de prononcer le discours d’ouverture de cette rencontre qui avait pour thème « Rendre possible la transformation économique de l’Afrique ».

Dans sa brève allocution, le vice-Président ivoirien a indiqué que la transformation de l’Afrique passe par les efforts de « développement du secteur privé, créateurs d’emplois et de richesse ainsi que de l’éclosion de champions nationaux, gage ! de développement plus endogène et de progrès économique et social plus inclusif ».

Pour réaliser cela, il a énuméré sept défis à relever par l’Afrique, parmi lesquels : le renforcement de la qualité et de la gouvernance des institutions nationales ; le développement du capital humain et du bien-être social ; la mise en œuvre des réformes structurelles et sectorielles profondes ; l’accélération de la transformation industrielle des économies africaines par une industrialisation et une diversification plus poussées ; le développement des infrastructures économiques et sociales ; la consolidation de l’intégration régionale et continentale ; la relance de la croissance agricole, surtout de la production vivrière ; la sécurité, notamment la lutte contre le terrorisme.

En marge des deux rencontres de ce mardi, à Paris, le vice-Président de la République a accordé une audience au Responsable des Programmes internationaux de Jacobs Foundation, M. Fabio SEGURA. Leurs échanges ont porté sur la collaboration entre la fondation et la Côte d’Ivoire.

La Fondation Jacobs, d’origine suisse, est présente en Côte d’Ivoire où elle œuvre dans le secteur de l’éducation, notamment à travers son programme TRECC (Transformation de l’Education dans les Communautés productrices de Cacao). Il s’agit d’un investissement de 30 milliards de FCFA sur la période 2015-2020 pour améliorer l’éducation dans les zones de production cacaoyère.

Le vice-Président de la République regagne Abidjan ce mercredi 22 mai 2019.

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